Finale NBA : les Cavaliers peuvent-ils refranchir l'obstacle ?
Hormis celle de San Andrea qui n'est pas loin, difficile de trouver une faille à Golden State. L'équipe de Stephen Curry a survolé les play-offs en "sweepant" (victoire 4-0) tous ses adversaires pour arriver jusqu'à la finale. L'équipe tourne à plein régime et son meneur star est débarrassé de la blessure au genou qui l'avait diminué l'an passé face aux Cavs. Meilleure équipe de la saison régulière (67 victoires, 15 défaites), mais qui cette fois ne s'est pas épuisée mentalement et physiquement à tenter de battre des records d'invincibilité, Golden State est là où on l'attendait. Ou presque. Car c'est bien avec la bague de champions au doigt que tout le monde image les Warriors. Au vu de leur effectif, ces derniers n'ont pas d'autre issue. Et devront donc gérer la pression du résultat qui va avec.
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"On veut récupérer le titre de champion dont ils nous ont dépossédé la saison dernière", a prévenu Draymond Green, héros malheureux de la finale 2016 après sa suspension dans le match N.5 pour une faute antisportive sur LeBron James. "Entre eux et nous, c'est une rivalité pour l'éternité, on va en parler pendant longtemps. Il y a énormément de respect, même si personne ne le dit vraiment ouvertement", a souri l'ailier fort, meilleur rebondeur (8,7 rbds par match) et passeur (7,2 passes par match) de son équipe. "On sait à quoi s'attendre et cela va être compliqué", a renchéri son coéquipier Stephen Curry qui enchaîne les prestations de haute-volée. Cette finale a également une saveur particulière pour Kevin Durant, très critiqué l'été dernier pour avoir tourné le dos à Oklahoma City. Venu en Californie pour décrocher le titre NBA qui manque à son palmarès, le meilleur joueur de la saison 2013-14 touche au but. "Il s'agit maintenant de franchir la dernière marche. Mais ce sont les champions, LeBron (James) va marquer ses points et ils jouent encore mieux qu'il y a un an", a rappelé Durant.
"King James" veut étendre son royaume
Durant a synthétiquement rappelé la situation. Oui LeBron James va marquer des points. La star des Cavaliers tourne déjà à l'effarante moyenne de 32 unités par match depuis le début des plays-offs. Mais, au-delà des stats, il possède ce pouvoir de faire croire à tous que Cleveland peut battre Golden State. Encore une fois. "Je sens bien nos chances, très bien même", a balayé "King James", en quête à 32 ans de son quatrième titre suprême après 2012, 2013 et 2016. "Golden State est probablement l'un des plus grands défis de ma carrière. C'est vraiment une équipe de très haut niveau et j'ai pourtant déjà affronté d'autres grosses équipes", a admis le n°23 qui a dépossédé la semaine dernière le légendaire Michael Jordan de son record de points marqués en play-offs (5995 conte 5987).
Dans la foulée surpuissante de son leader, c'est tout Cleveland qui s'est mis dans les meilleures conditions pour réaliser le doublé après l'incroyable sacre de l'an passé, le premier pour la ville depuis plus de cinq décennies, en réalisant également un quasi sans-faute en play-offs : Vainqueurs d'Indiana (4-0), Toronto (4-0) et Boston (4-1), les Cavaliers sont en selle pour l'exploit.
Pour patienter, un top ten vidéos des plus belles actions des deux dernières finales entre Golden State et Cleveland :
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