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Comment Stephen Curry révolutionne le jeu

On pensait avoir tout vu l’an passé, mais non : Stephen Curry, le meneur des Golden State Warriors (10 victoires en 10 matches) a entamé la nouvelle saison NBA à un rythme délirant. Au-delà des statistiques (46 points la nuit passée, 33,3 en moyenne), son jeu fascine parce qu’il est fait de prises de risques d’ordinaire interdites, de gestes inconsidérés et de shoots absurdes qu’il réussit avec une régularité insolente – tout en sublimant le collectif. Curry casse les codes du basket moderne, et personne n’y est insensible.
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Les chiffres tendent à renforcer ce constat. Dans le sillage de son meneur, la franchise d’Oakland a enchaîné un dixième succès de rang la nuit passée contre Minnesota –  et elle a remporté ses dix rencontres avec un écart moyen de 17,1 points. Curry, lui, en est à plus de 33 unités de moyenne. Il a déjà terminé 4 quart-temps à plus de 20 points depuis la reprise. Il est le meilleur intercepteur du Championnat. A lui tout seul, il a marqué plus de trois-points que tout l’effectif de Memphis, de Brooklyn ou du Minnesota. Et il est sur les bases d’une année à 425 paniers primés, ce qui lui permettrait de pulvériser son propre record (286 l’an passé, 272 en 2013 ans, les deux meilleures saisons de l’histoire derrière l’arc). Avec lui, l’exploit est devenu une routine et l’exercice de la comparaison semble vain. Allen Iverson pour la taille et le scoring, Isiah Thomas pour la prise de risque et la vitesse d’exécution, Steve Nash pour la vision de jeu et le shoot. Hier, Kevin Garnett s’est osé à une autre analogie : "Comme Michael Jordan, il est unique."

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