Anthony, Bosh, Bledsoe, Stephenson, Beal: Ils ont une parole à tenir
Carmelo Anthony
22 février 2011, Carmelo Anthony est transféré dans un blockbuster trade de Denver à New York. L’espoir renaît dans la ville qui ne dort jamais. Trois ans et demi plus tard, le fiasco est proche. Pourtant les dirigeants de Knicks, Phil Jackson, le nouveau décisionnaire, en tête, n’ont pas hésité à offrir un contrat maximum de cinq ans et 120 millions de dollars à l’ancienne star de Syracuse. Auréolé de ce pactole, "Melo" va devoir assumer. Lui dit que le titre est un objectif possible. Les observateurs en doutent sérieusement. James, Bosh, Wade (et même Milicic !), ses petits camarades de la draft 2003 ont tous au moins une bague (trois pour Wade). Champion universitaire, Anthony rejoindre-t-il la longue liste des stars NBA sans titre ? La question se pose de plus en plus.
Lance Stephenson
Il y a encore peu trublion en chef de la très organisée équipe des Pacers, ennemi numéro 1 du Heat de Lebon James, Lance Stephenson a choisi de s’exiler plus au sud. Bye bye, la déprime (Paul George s’est blessé après son départ), et bonjour l’enthousiasme d’une franchise qui monte et qui retrouve ses couleurs d’antan : les Charlotte Hornets. Oui mais voilà, avec un contrat de 3 ans et quasiment 28 millions de dollars a la clé, Lance Stephenson doit désormais répondre aux attentes. Il ne sera plus le facteur X d’une équipe rodée mais l’un des leaders d’un collectif qui sort d’une saison prometteuse. Son salaire le place à un niveau sensiblement égal de celui d’un DeMar DeRozan, All-Star en 2014 et aussi de joueurs tels que O.J. Mayo ou encore Arron Afflalo.
Eric Bledsoe
L’oscar de l’acteur de l’été revient à… Eric Bledsoe ! Longtemps, "mini-Lebron" a entretenu le suspense quant à sa future destination… pour finalement signer à Phoenix pour 70 millions de dollars sur cinq ans. Assez loin du salaire maximum qu’il désirait et surtout pas forcément une bonne affaire pour lui quand on sait que les salaires vont exploser en 2016 avec les nouveaux droits télés. Maintenant, il lui faut tenir ses engagements. Quand on demande un contrat max, on doit le prouver sur le terrain. A lui de prouver aux dirigeants des Suns qu’il valait plus. S’il emmenait son équipe en Playoffs, le message serait clair.
Chris Bosh
"Jouer avec LeBron peut être très frustrant". Chris Bosh a souhaité bon vent à sa façon à son ancien coéquipier, avec qui il a tout de même remporté deux titres de Champion avant de préciser : "Tout le monde dit qu'il veut gagner, c'est normal. Mais quand tu commences à parler de sacrifices et de ce qui est juste pour l'équipe, tu te rends compte après un moment que ça n'incluait peut-être pas autant. Et là tu te dis : attends, je ne parlais pas de ça ! Je veux bien gagner mais quand même...". Débarrassée de son si encombrant collègue, Chris Bosh va pouvoir briller stastiquement, comme il le faisait à Toronto. Quand il atteignait péniblement le premier tour des Playoffs. Après avoir parlé, Chris Bosh va devoir prouver que sans Lebron, c’est mieux. Pas simple.
Bradley Beal
"Avec John Wall, nous sommes le meilleur backourt de la ligue". Bradley Beal n’est pas du genre à y aller par quatre chemins. La NBA a l’habitude de ces joueurs qui se déclarent être au-dessus des autres. Mais la grande ligue sait aussi faire payer ce genre d’écarts. Si le duo Beal-Wall se place évidemment en bonne position dans la hiérarchie des tractions arrières en NBA, la concurrence de Toronto, Golden State ou même de Phoenix est à prendre en considération. Il y a fort à parier que les deux Wizards de Washington seront attendus au tournant dans ces salles-là.
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