Nanterre à Moscou en toute sérénité
En Russie, la JSF n'aura rien à perdre et pourra jouer l'esprit libéré. Même en cas de défaite, elle devrait conserver un point d'avance sur le Partizan Belgrade et le Budivelnik Kiev, à moins d'un improbable succès de l'un de ces deux clubs respectivement devant le FC Barcelone et sur le parquet du Fenerbahçe.
Pour Nanterre, la qualification se jouera moins en Russie, où le Partizan et le Budivelnik se sont déjà inclinés, que la semaine prochaine lors de la réception du club serbe, qui lui avait infligé à l'aller son plus lourd revers jusque-là (43-73). Les Nanterriens s'attendent à se faire secouer au CSKA, troisième la saison passée et six fois sacré en Euroligue (ou Coupe des clubs champions). Les Moscovites n'ont pas oublié combien ils avaient peiné pour s'imposer à l'aller (62-59) et ne risquent pas de les négliger. "L'élément de surprise ne fonctionne plus et nous nous attendons à jouer contre une équipe très concentrée, à l'image de son dernier match contre Belgrade", estime Pascal Donnadieu, l'entraîneur nanterrien.
Après avoir un peu tardé à trouver le bon rythme, le CSKA a montré son immense potentiel en dévorant le Partizan (88-46) lors de la précédente journée. Comme à l'aller, Nanterre devra donc miser sur sa mobilité et son ardeur défensive pour contrebalancer son manque de taille. La JSF devra aussi compenser l'absence de son arrière ukrainien Sergii Gladyr, touché à un ménisque, et aura sans doute besoin que son excellent ailier américain David Lighty, discret depuis son retour au club fin octobre, apporte un peu plus offensivement. Les Franciliens ont déjà démontré leur aptitude à voyager, en surprenant Barcelone (71-67) en Catalogne et en tenant tête à Fenerbahçe avant de s'effondrer dans les trois dernières minutes (66-83). Il leur faudra à nouveau atteindre ces hauteurs pour avoir une petite chance d'embêter le CSKA.
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