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Nanterre à Moscou en toute sérénité

Nanterre aborde en toute décontraction son déplacement au CSKA Moscou, jeudi lors de la 6e journée de l'Euroligue messieurs, car une défaite en Russie n'aurait pas d'incidence majeure pour la suite de la compétition. Quatrièmes du groupe A avec deux victoires, les champions de France sont dans les temps pour se qualifier pour le Top 16, ce qu'aucun club français n'a réussi à faire depuis 2007 et ce qui serait donc un fabuleux exploit pour leur première apparition sur la scène continentale.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

En Russie, la JSF n'aura rien à perdre et pourra jouer l'esprit libéré.  Même en cas de défaite, elle devrait conserver un point d'avance sur le  Partizan Belgrade et le Budivelnik Kiev, à moins d'un improbable succès de l'un  de ces deux clubs respectivement devant le FC Barcelone et sur le parquet du  Fenerbahçe.

Pour Nanterre, la qualification se jouera moins en Russie, où le Partizan  et le Budivelnik se sont déjà inclinés, que la semaine prochaine lors de la  réception du club serbe, qui lui avait infligé à l'aller son plus lourd revers  jusque-là (43-73). Les Nanterriens s'attendent à se faire secouer au CSKA, troisième la saison  passée et six fois sacré en Euroligue (ou Coupe des clubs champions). Les  Moscovites n'ont pas oublié combien ils avaient peiné pour s'imposer à l'aller  (62-59) et ne risquent pas de les négliger. "L'élément de surprise ne fonctionne plus et nous nous attendons à jouer  contre une équipe très concentrée, à l'image de son dernier match contre  Belgrade", estime Pascal Donnadieu, l'entraîneur nanterrien.

Après avoir un peu tardé à trouver le bon rythme, le CSKA a montré son  immense potentiel en dévorant le Partizan (88-46) lors de la précédente  journée. Comme à l'aller, Nanterre devra donc miser sur sa mobilité et son ardeur  défensive pour contrebalancer son manque de taille. La JSF devra aussi compenser l'absence de son arrière ukrainien Sergii  Gladyr, touché à un ménisque, et aura sans doute besoin que son excellent  ailier américain David Lighty, discret depuis son retour au club fin octobre,  apporte un peu plus offensivement. Les Franciliens ont déjà démontré leur aptitude à voyager, en surprenant  Barcelone (71-67) en Catalogne et en tenant tête à Fenerbahçe avant de  s'effondrer dans les trois dernières minutes (66-83). Il leur faudra à nouveau  atteindre ces hauteurs pour avoir une petite chance d'embêter le CSKA.

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