Mondial de basket : la presse ibère déçue après la défaite de l'Espagne
Les médias espagnols ont du mal à digérer la victoire de la France (65-52) en quarts de finale face à une "Roja" pourtant favorite d'un tournoi qu'elle disputait à domicile.
"Débâcle historique", "cauchemar", "chute"... La presse espagnole est victime d'une grosse gueule de bois, jeudi 11 septembre, au lendemain de la défaite de son équipe face aux Bleus, lors des quarts de finale du mondial de basket à Madrid. A la surprise générale, la France a, en effet, réussi à dominer la Roja (65-52), pourtant favorite de la compétition.
La chute de l'ogre espagnol
La une du quotidien spécialisé Marca (en espagnol), dédiée à cette débâcle, utilise un jeu de mots sur "bajón", la "chute" en espagnol, et "baloncesto", basket. "La France a guillotiné le rêve mondial de l'Espagne durant la nuit la plus sombre de la sélection espagnole", poursuit le quotidien sportif. Evoquant le jeu en demi-teinte des Ibériques, Marca affirme que ce match restera tristement célèbre dans l'histoire du basket espagnol. "Ce sera finalement la France qui jouera la demi-finale alors que l'Espagne, favorite, termine loin de ce qui était censé être son mondial."
La Une de Marca du jour = BAJONCESTO, jeu de mots entre bajón (la chute) et baloncesto (basket) #FRAESP pic.twitter.com/9jPrRYiKSb
— Fabien Borne (@FabienBorne) September 11, 2014
AS (en espagnol), qui s'intéresse traditionnellement au football, évoque, lui aussi, la "chute" de l'Espagne, en une de son édition du 11 septembre. Le quotidien, qui salue la prestation du Français Boris Diaw, affirme que "l'orgueuil des Bleus (...) a mis un terme au cycle de la génération dorée [du basket espagnol]".
La portada del día de AS: Sergio Ramos, lateral de emergencia. http://t.co/QgP5K6o5A8 pic.twitter.com/GDiipNvgSV
— AS (@diarioas) September 11, 2014
Une débâcle historique
L'Espagne, qui jouait à domicile, faisait en effet figure de favori dans cette compétition. De quoi rendre cette défaite encore plus amère. "La génération de joueurs espagnols, louée durant les trois dernières décennies pour son talent et son efficacité, a vécu la pire chute de son très long parcours, marqué de succès, avec notamment un titre de champion du monde en 2006", explique El País, qui titre sur le "désastre" espagnol.
En #Portada: Muere Emilio Botín, con artículos de Juan Luis Cebrián, Jaime Botín Sanz y César Alierta, entre otros http://t.co/KKyX4WiUj3
— EL PAIS (@el_pais) September 11, 2014
Pour La Razon, le sixième quotidien le plus lu d'Espagne, il s'agit d'une "débâcle mondiale". El Mundo titre quant à lui sur "la déroute historique" des joueurs espagnols. "La rencontre fut un cauchemar pour les [hommes] d'Orenga [le sélectionneur espagnol], qui n'ont jamais été à la hauteur de l'équipe française, plus engagée pour sa cause, a priori impossible [à réaliser]", ajoute la Vanguardia.
Le "cauchemar" espagnol
Beaucoup de médias espagnols, à l'instar de la Vanguardia et du quotidien ABC, insistent jeudi sur la fin du rêve de tout un pays. "La sélection dit adieu à son Mondial, avec un match désastreux durant lequel rien n'a fonctionné", souligne ABC. "Le rêve part en fumée", abonde Mundo Deportivo, alors que El Correo évoque "un rêve qui a fini en cauchemar".
Alves se pone a 300 #portada #deportes http://t.co/in4tfbj2Gf
— Mundo Deportivo (@mundodeportivo) September 11, 2014
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