"Nous sommes impatients de relever le prochain défi", a déclaré LeBron James après la rencontre. "C'est par notre collectif que nous pourrons gagner le titre."Un an après la désillusion en finale, Miami a gagné sur le parquet le droit de gagner le titre suprême. Une obsession pour LeBron Jams, MVP de la saison. Accrochés par les "vieux" Celtics, le trio James-Wade-Bosh a justifié une fois de plus les investissements (financiers) consentis pour le former. Avec trois victoires chacun, Miami et Boston devaient se départager samedi soir sur le parquet du Heat.A l'entame du dernier quart-temps, les deux équipes étaient encore à égalité (73-73). "On a manqué d'essence à la fin", a constaté l'entraîneur Doc Rivers, qui a rendu hommage à groupe qui devrait éclater. C'est alors que LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, auteurs à eux trois des 30 derniers points de leur équipe, ont fait la différence pour le Heat, qui a infligé un 18-6 aux Celtics dans les huit dernières minutes de la partie. Rétabli d'une blessure abdominale l'ayant tenu éloigné des parquets durant de longues semaines, Chris Bosh a fourni un apport décisif en deuxième période, grâce notamment à son adresse à trois points peu commune pour un joueur d'intérieur. Il a fini la partie avec 19 points et Wade avec 23 unités. "Chris nous avait manqué (dans les matches précédents), il est revenu au bon moment, il a mis des paniers importants", a déclaré James, le meilleur joueur (MVP) de la saison, qui jouera sa troisième finale NBA (après 2007 et 2011).James toujours décisifLe principal artisan de la victoire du Heat a cependant été une nouvelle fois LeBron James, auteur de 31 points et notamment d'un époustouflant tir à trois points permettant au Heat de creuser un écart de sept unités au milieu du dernier quart-temps. Les Celtics ont bien tenté de museler "King James" en multipliant les fautes sur lui, en vain. Ces fautes justement ont plutôt pénalisé Boston, en particulier Kevin Garnett, qui a dû passer plus de temps que prévu sur le banc.Rajon Rondo a longtemps porté les Celtics, qui ont compté jusqu'à 11 points d'avance. Le brillant meneur s'est offert un nouveau triple-double (22 points, 14 passes et 10 rebonds) mais l'apport du banc a été trop faible pour Boston, à l'image d'un Mickaël Pietrus auteur d'un zéro sur deux aux tirs en 22 minutes de présence sur le parquet. "Nous avons laissé ce match nous glisser des mains", a regretté Rajon Rondo. Miami s'est montré plus mordant dans le money-time.