NY se cherchait un leader pour sortir de limpasse et retrouver les playoffs après six ans dabsence. Amare Stoudemire est peut-être celui-là. A défaut davoir montré tout létalage de son talent à Bercy, lancien All Star des Suns a joué son rôle catalyseur dénergie en donnant de la voix derrière ses nouveaux partenaires. Sur le terrain, la seule vraie star made-in-NBA a été éclipsée par son coéquipier Wilson Chandler, dynamiteur en chef des Knicks en début de rencontre (9 pts après 5 minutes), puis Anthony Randolf (11 pts). Mais les New-Yorkais avaient beau mettre du rythme, ils nallaient pas semer les Wolves avec quelques petits cailloux, surtout que Mike DAntoni rappelait très vite son cinq de départ sur le banc (20 disputées au total pour les cadres). Mené de 13 pts après 10 minutes (25-12), Minnesota passait devant grâce à son champion du monde Kevin Love, bien épaulé par Martell Webster et Nikola Pekovic (40-42, 19e). Mais quelle misère offensive dans ce match. Avec 40% dadresse pour les Knicks et 38,1% pour les Wolves à la pause, il ny avait pas de quoi sauter au plafond. A défaut de vibrer sur des dunks ou des shoots de folie, le POPB senflammait alors sur les contres rageur de Ronny Turiaf. "C'était un match important pour moi, confirmait Turiaf après la rencontre. Bercy a répondu présent avec une salle pleine et chaude."Chouchou du public, le Martiniquais jouait sur son registre et donnait également quelques assurances à son coach. Ca ne suffisait pas pour enrayer Minnesota, déjà tombeur des Lakers lundi à Londres. Les crocs auraient-ils repoussé après une saison 2009-2010 calamiteuse (24 victoires et 58 défaites) ? Ce nest que le deuxième match de présaison mais il y a de la revanche dans lair. En rodage, le staff de New York préférait donner du temps de jeu à ses petits jeunes. Face aux Beasley (13 pts), Webster (17 pts) et Love (15 pts, 14 rebonds), ça ne tenait pas la route très longtemps, au grand désespoir du public acquis à la cause des Knicks. Il a heureusement régné une ambiance bonne enfant même si le speaker du match sest amusé à expliquer les règles du basket, prenant un public de connaisseurs pour des VIP de passage. Pour la petite histoire, léquipe de France de foot est quant à elle arrivée en avance au POPB et, pour assurer le coup, est repartie très très en avance à la fin du 3e quart-temps. Les Bleus nauront pas vu Minnesota finir par simposer 106 - 100. "Deux victoires en deux matches, c'est trop beau pour être vrai. On est sur la bonne voie, notamment défensivement", a indiqué le coach Kurt Rambis. Des propos que Laurent Blanc aimerait bien tenir samedi soir après France - Roumanie. Avec ou sans showtime.