Les Warriors font sauter la banque !
Les Golden State Warriors changent de main. Et pas à nimportequel prix ! Joe Lacob, actionnaire des Celtics de Boston et le présidentde la société de production Mandalay Entertainment, Peter Gruber, ont dépensépas moins de 450 millions de dollars pour soffrir les commandes du clubcalifornien. Achetés 119 millions de dollars par lancien propriétaire ChrisCohan, les Warriors ont vu leur cote sérieusement grimper. A un tel point, quece rachat devient historique puisque jamais autant dargent navait été dépensédans une vente dun club. Il y a six ans de cela (2004), Robert Sarver avaitracheté les Phoenix Suns pour 401 millions de dollars. Et les deux repreneurs nontpas tardé à mettre la main à la poche. Puisquils ont supplanté le « businessman »Larry Ellison, cofondateur de la firme Oracle spécialisée en système de gestionde base dedonnées, donné grand favoripour acquérir la franchise dOakland. Après avoir mis le grappin sur les Warriors,Joe Lacob, lui, devra probablementdivorcer avec les Celtics. Son implication au sein du club de Boston devra eneffet être reconsidéré afin déviter tout conflit dintérêt.
California dreamin ?
Dans cette folie des transferts des agents libres (Stoudemirechez les Knicks, Bosh et James à Miami) et avec une telle somme déboursée, onimagine aisément que les deux hommes ont des projets plein la tête pour lefutur des Golden State Warriors. « Je suis incroyablement excité dêtre lenouveau gérant de cette franchise NBA légendaire. Cest mon rêve matérialisé »,sest targué Lacob. Car le prix de rachat du club californien, astronomique,fait office décran de fumée. Trois fois champion NBA (1947, 1956, 1975), il nesest qualifié quune seul fois pour les play-offs depuis 1975. Cétait en2007. Autant dire que le dernier trophée de la franchise NBA commence à devenirpoussiéreux. Les nouveaux repreneurs risquent bien de souffler un vent nouveau.Et de bâtir, à coup de millions, pourquoi pas, une armada pour des Warriors flambantneufs. En tout cas, le rêve est permis.
Par Rayan Ouamara
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