Les clubs français ambitieux en Eurocoupe
Strasbourg et Villeurbanne, les recalés du tour préliminaire de l'Euroligue, veulent marquer de leur empreinte le territoire européen. Ils visent haut dans une épreuve dont ils sont les seuls représentants français depuis douze ans à avoir atteint les quarts de finale, respectivement en 2007 et 2006.
Strasbourg et l'ASVEL en chefs de file
Du côté de la SIG, Vincent Collet ne cache pas en faire "l'objectif N.1 jusqu'à Noël". L'entraîneur alsacien considère que la Coupe d'Europe est importante pour maintenir sous pression son large effectif. l craint que la frustration ne gagne certains de ses joueurs dans la seconde moitié de la saison si le club n'avait plus que la ProA à jouer. Strasbourg, qui a conservé six des joueurs ayant participé la saison passée à l'Euroligue, a le talent et l'expérience pour viser une place en quarts, même si son groupe au premier tour, avec Bamberg, Bonn, le Paris-Levallois, Reggio Emilia et Saragosse, ne sera pas une partie de plaisir.
Les Alsaciens auront toutefois l'avantage d'être déjà prêts, eux qui ont impressionné depuis le début de la saison en ProA, avec trois victoires en trois matches, sans jamais encaisser plus de 60 points.
Villeurbanne a eu plus de mal à se remettre de sa non qualification pour l'Euroligue. Mais les joueurs de qualité et d'expérience ne manquent pas non plus dans le club de la banlieu lyonnaise qui risque cependant d'avoir besoin de plus de temps pour trouver ses marques. Tony Parker, le président du l'ASVEL, qui sera dans le groupe de Cantu, Las Palmas, Ostende, Dijon et des Artland Dragons, a en tout cas réaffirmé que l'objectif était "d'aller le plus loin possible en Eurocoupe."
Le Paris-Levallois, qui a aussi monté une équipe de qualité, avec un trio américain Blake Schilb, Sharrod Ford, et Mike Green habitué des joutes européennes, aura aussi son mot à dire. Ce sera sans doute plus compliqué pour Dijon, et pour Nancy qui sera opposé à Nymburk, Oldenbourg, Séville, Charleroi et le Virtus Rome.
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