L'Elan Béarnais, convaincre aussi en Europe Cup
Après une première place de Pro B obtenue en 2013 et deux saisons de Pro A décevantes, le dernier exercice 2015/2016 marquait un vrai retour sur le devant de la scène pour Pau. Et l’arrivée d’Eric Bartecheky à la tête de l’équipe a été déterminante. Le jeune coach (44 ans), qui a qualifié Le Havre (plus petit budget de Pro A) en quart de finale il y a deux ans, est arrivé avec des convictions.
Enfin tenir sur deux tableaux
Il voulait une équipe qui en impose, il a recruté une paire intérieure composée d’Alain Koffi (2.07m) et de Vitalis Chikoko (2.08m). Il voulait une équipe qui fait tourner le ballon et privilégie le collectif plutôt que les individualités fortes, il a eu D.J. Cooper (14.8 points, 5.9 rebonds, 11.4 passes, 2.6 interceptions). Autant d’éléments qui ont fait de Pau une formation capable de rivaliser avec les favoris, en France comme en Europe. C’était le cas le week-end dernier, contre Chalon (95-88) : « 26 passes, c'est vraiment bien en matière de partage du ballon. Tout le monde était investi défensivement et offensivement » déclarait le coach à l’issue de la rencontre.
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Une quatrième victoire consécutive en championnat et une série qu’il faut maintenant poursuivre en Europe Cup. Les deux derniers matchs du groupe ont été remportés contre Cluj (ROU) et chez l’Alba Fehérvar (HON), c’est maintenant la phase à élimination directe qui commence. Et une double confrontation qui débute demain en Belgique. Vainqueur à 17 reprises du championnat et de la coupe belges, le BC Telenet ne sera pas facile à manœuvrer : « Pour les avoir affrontés plusieurs fois en match amical ainsi qu’en coupe d’Europe avec le Havre par le passé, je sais que les Belges sont redoutables et jouent très bien au basket » avouait encore Eric Bartecheky sur le site officiel du club.
Une équipe bien connue
Une équipe belge qui s’appuie principalement sur sa paire serbe : Dusan Djordjevic (meilleure joueur du championnat en 2014 et 2015) et Rasko Katic (médaillé d’argent avec la Serbie au Mondial 2014). Ces deux hommes d’expérience forment un trio difficile à contenir avec un jeune Américain qui monte : Corey Walden (24 ans), arrivant de Boston. Son adversaire direct ne sera autre que la révélation paloise, Elie Okobo (19 ans). Formé au club, il est devenu une pièce maîtresse de la rotation : « Il est présent dans tous les domaines et il joue juste » confiait son coach.
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Un entraîneur qui l’a fait progresser et attend donc encore beaucoup de lui comme de son équipe, mercredi, en Belgique. Un parquet qui avait réussi à l’Elan Béarnais il y a de ça 15 ans (victoire 61-89)…
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