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Gonzaga et Killian Tillie en finale NCAA contre North Carolina

La finale du Championnat universitaire américain (NCAA) de basket, très suivie aux Etats-Unis, opposera lundi Gonzaga à North Carolina, l'ancienne université du légendaire Michael Jordan. En demi-finales samedi devant 77.000 spectateurs, le Gonzaga du Français Killian Tillie a signé sa 37e victoire en 38 matches face à South Carolina 77 à 73. Gonzaga, université établie à Spokane, dans l'Etat de Washington, disputera la première finale NCAA de son histoire.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Les "Zags" seront opposés aux "Tar Heels", qui sont venus à bout de l'université de l'Oregon 77 à 76 dans la seconde demi-finale. North Carolina a remporté le titre NCAA à cinq reprises en 1957, 1982, 1993, 2005 et 2009. Dans l'équipe sacrée en 1982 figurait un certain Michael Jordan, souvent présenté comme le meilleur joueur de l'histoire, vainqueur ensuite de six titres NBA avec les Chicago Bulls. La finale NCAA est l'épilogue de la "March Madness" (littéralement "la folie de mar"s), les play-offs du Championnat universitaire, l'un des événements sportifs les plus suivis aux Etats-Unis.

Tillie, deux points précieux

Gonzaga a dominé sa demi-finale et a compté jusqu'à 14 points d'avance, mais a connu une grosse frayeur en deuxième période en encaissant seize points de suite, sans en marquer seul. South Carolina est même passé brièvement en tête (67-66), mais Nigel Williams-Goss (23 pts) et ses coéquipiers ont repris aussitôt les commandes. Tillie n'a marqué que deux points, mais ses deux lancers francs à deux secondes de la sirène ont assuré la victoire de son équipe. Tillie, fils de l'entraîneur de l'équipe de France de volley-ball, Laurent Tillie, peut devenir à 19 ans et dès sa première saison en NCAA le deuxième Français à remporter le prestigieux titre universitaire après Joakim Noah, sacré avec l'université de Floride en 2006 et 2007.

"J'étais un peu nerveux, car je n'avais pas joué du tout pendant la seconde période, mais quand je me suis retrouvé sur la ligne des lancers francs, je n'ai pensé à rien", a-t-il expliqué, toujours très flegmatique même concernant son avenir. "La NBA, on y pense tous et on en parle beaucoup entre nous", avait-il expliqué le mois dernier à l'AFP. "La NCAA, c'est un tremplin pour marquer les esprits. Je me vois faire mes quatre ans en NCAA, mais si je peux partir avant, avait-il confié, je le ferai".

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