George, Durant, Westbrook: ça fait (déjà) beaucoup !
Deux matches, dont un carton, et puis s’en va. Russell Westbrook devrait manquer entre quatre et six semaines de compétition. Si l’enchaînement des matches cette saison ne peut, évidemment, être invoqué, celui des saisons passées qui fragilise des physiques monstrueux mais qui navigue sur un fil constamment. L’élan de solidarité qu’a engendré la blessure du rookie, Julie Randle, le montre : chaque joueur NBA sait qu’une épée de Damoclès plane au-dessus de sa tête.
Silver en première ligne
Inévitablement, Adam Silver, le nouveau boss de la ligue, va devoir trouver des solutions pour limiter cette cascade de blessures. Depuis quelques temps déjà, l’idée de réduire la saison NBA, longue aujourd’hui de 82 matches, fait débat. Impossible tant les enjeux financiers sont importants outre-Atlantique. Autre proposition : réduire la durée des matches. Cette solution aurait le double avantage de moins solliciter les corps et de se rapprocher du basket FIBA qui dispute des matches de 40 minutes. Néanmoins, certains avancent l’idée, et ils n’ont pas forcément tort que réduire la durée des matches NBA ne réduira pas le temps de jeu des stars NBA. Que faire face à un monde où les stars sont sans cesse sur le devant de la scène, au risque de se blesser ? L’exemple des Spurs où Gregg Popovich n’a fait évoluer aucun joueur plus de 30 minutes la saison, ne semble pas faire son trou dans la ligue. Peut-être que supprimer les back-to-back (deux matches en deux jours) serait la solution. C'est d'ailleurs dans cette configuration que le lieutenant de Durant s'est blessé.
Il y a un an, c’était Kobe Bryant et Derrick Rose qui quittaient prématurément la saison. Cette fois-ci, le sort semble s’acharner sur le Thunder d’Oklahoma City qui vient de perdre en quelques semaines ses deux superstars, dont le MVP de la saison dernière. On image aisément que le propriétaire de la franchise aura mal quand il devra payer 36 millions à ses deux joueurs pour qu’ils restent sur le bord du parquet en costard. Le possible lock-out qui se dessine en 2017 pourrait peut-être, dans une sorte de douce illusion, permettre de remettre à plat un système dangereux pour la santé des joueurs. Peut-être.
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