Euroligue: L'Olympiakos renverse le CSKA
Pas de surprise. Juste une consécration absolue. Que faire contre une équipe qui n'a perdu que deux fois durant toute la saison d'Euroligue ? L'Olympiakos a longtemps pensé qu'elle ne trouverait pas une réponse totalement satisfaisante. Mais dans un dernier quart-temps de grand suspense, ils ont réalisé l'exploit. Durant le Top 16, l'équipe grecque avait pourtant conclu les deux affrontements contre le CSKA sur un même constat (défaites 86-78 au Pirée, 96-64 à Moscou). A Istanbul, elle a fait trembler l'ogre. Finaliste malheureux face à Barcelone en 2010, l'équipe titrée en 1997 a contraint les Moscovites à serrer le jeu dans les ultimes minutes de la rencontre. Et à force de trembler et de ne pas rentrer les tirs, les Russes sont tombés.
En rejetant à plus de dix longueurs Le Pirée au coeur du 2e quart-temps, les coéquipiers d'Andrei Kirilenko (6pts, 5rbds et 3 interceptions à la pause) s'étaient ménagés une bonne marge sous l'impulsion de Milos Teodosic (11pts, 3/4 à 3pts, 3 rebonds à la pause). Le Serbe, ancien du Pirée où il a passé quatre saisons avant d'arriver cette saison à Moscou, semblait bien parti pour jouer un bien mauvais tour à son ancienne équipe.
Fébrilité moscovite
Mais alors que l'écart semblait irrémédiable, la machine s'est enrayée. Plus d'adresse de loin, à l'image de Teodosic qui n'en rentrait qu'un sur cinq tentatives, et des joueurs de l'Olympiakos revenaient, notamment avec des tirs à 3pts de Mantzaris en fin de 3e quart-temps, puis un de Sloukas et un de Keselj, voilà comment Le Pirée revenait à cinq points (53-48, puis 55-50), et même à 3pts (55-52 à 4 minutes de la fin du match), après avoir compté 19pts de retard à 12 minutes de la fin du match. Et à une minute de la fin, Kirilenko perdait le ballon en allant au panier, ce qui permettait à Printezis d'ajouter deux points en contre, pour ramener l'Olympiakos à deux longueurs (60-58).
A 20", Teodosic ratait un deuxième lancer-franc, ce qui laissait les Grecs à portée (61-58), et deux lancers-francs laissaient un suspense plein et entier (61-60). Dix secondes à l'horloge, etla tension augmentait. Incapable de rentrer un seul de ses deux lancers-francs, Siskauskas laissait au Pirée l'occasion de remonter le ballon avec neuf secondes à jour. Et Printezis prenait sa chance en pénétrant pour un lay-up qui faisait mouche, à une seconde de la fin du match. Pour la première fois depuis le premier quart-temps où ils avaient mené 7-6, les Grecs prenaient l'avantage au score. Au meilleur moment.
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