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Euroligue: L'Olympiakos renverse le CSKA

C'est la grosse surprise de la saison d'Euroligue. Après n'avoir perdu que deux matches durant toute la compétition, le CSKA Moscou a perdu en finale contre l'Olympiakos (62-61) sur un dernier tir au buzzer après avoir mené toute la rencontre. Les Moscovites, présents pour la 5e fois en finale en 10 ans, n'ont pas su conserver leur large avance, voyant Printezis rentrée un lay-up à une seconde du buzzer. C'est un coup terrible pour un CSKA archi-favori.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Pas de surprise. Juste une consécration absolue. Que faire contre une équipe qui n'a perdu que deux fois durant toute la saison d'Euroligue ? L'Olympiakos a longtemps pensé qu'elle ne trouverait pas une réponse totalement satisfaisante. Mais dans un dernier quart-temps de grand suspense, ils ont réalisé l'exploit. Durant le Top 16, l'équipe grecque avait pourtant conclu les deux affrontements contre le CSKA sur un même constat (défaites 86-78 au Pirée, 96-64 à Moscou). A Istanbul, elle a fait trembler l'ogre. Finaliste malheureux face à Barcelone en 2010, l'équipe titrée en 1997 a contraint les Moscovites à serrer le jeu dans les ultimes minutes de la rencontre. Et à force de trembler et de ne pas rentrer les tirs, les Russes sont tombés.

En rejetant à plus de dix longueurs Le Pirée au coeur du 2e quart-temps, les coéquipiers d'Andrei Kirilenko (6pts, 5rbds et 3 interceptions à la pause) s'étaient ménagés une bonne marge sous l'impulsion de Milos Teodosic (11pts, 3/4 à 3pts, 3 rebonds à la pause). Le Serbe, ancien du Pirée où il a passé quatre saisons avant d'arriver cette saison à Moscou, semblait bien parti pour jouer un bien mauvais tour à son ancienne équipe. 

Fébrilité moscovite

Mais alors que l'écart semblait irrémédiable, la machine s'est enrayée. Plus d'adresse de loin, à l'image de Teodosic qui n'en rentrait qu'un sur cinq tentatives, et des joueurs de l'Olympiakos revenaient, notamment avec des tirs à 3pts de Mantzaris en fin de 3e quart-temps, puis un de Sloukas et un de Keselj, voilà comment Le Pirée revenait à cinq points (53-48, puis 55-50), et même à 3pts (55-52  à 4 minutes de la fin du match), après avoir compté 19pts de retard à 12 minutes de la fin du match. Et à une minute de la fin, Kirilenko perdait le ballon en allant au panier, ce qui permettait à Printezis d'ajouter deux points en contre, pour ramener l'Olympiakos à deux longueurs (60-58).

A 20", Teodosic ratait un deuxième lancer-franc, ce qui laissait les Grecs à portée (61-58), et deux lancers-francs laissaient un suspense plein et entier (61-60). Dix secondes à l'horloge, etla tension augmentait. Incapable de rentrer un seul de ses deux lancers-francs, Siskauskas laissait au Pirée l'occasion de remonter le ballon avec neuf secondes à jour. Et Printezis prenait sa chance en pénétrant pour un lay-up qui faisait mouche, à une seconde de la fin du match. Pour la première fois depuis le premier quart-temps où ils avaient mené 7-6, les Grecs prenaient l'avantage au score. Au meilleur moment.

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