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EuroBasket - Boris Diaw : "c'est toujours le jeu à la grecque"

Le capitaine Boris Diaw estime que la Grèce, prochain adversaire de la France à l'Euro samedi à Helsinki, reste redoutable malgré la retraite de certains anciens et l'absence de la star Giannis Antetokounmpo.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Boris Diaw, capitaine de l'équipe de France de basket. (EDDY LEMAISTRE / 2PIX-EL)

Quels sont vos souvenirs face à la Grèce ?

Boris Diaw : "J'en ai beaucoup de mauvais! Des matches très difficiles. Lors de mes premières années en équipe de France, ils ont souvent été notre bête noire, l'équipe qui nous sortait des tournois (ndlr: il a affronté cinq fois la Grèce en compétition internationale, perdant les trois premières et gagnant les deux dernières). Ca a toujours été une équipe qui jouait bien au basket, qui jouait dur, qui nous faisait déjouer en essayant de ralentir le jeu et en fermant la raquette. C'est une équipe difficile à jouer."

Mais l'équipe d'aujourd'hui a changé, Vassilis Spanoulis est parti et elle est privée de sa star Giannis Antetokounmpo. Qu'en pensez-vous ?

B.D : "L'équipe est un peu différente mais dans l'esprit ça reste le même style. Ils ont toujours de forts joueurs intérieurs, de la taille, du physique, c'est toujours le jeu à la grecque. Ce sont des joueurs malins qui ont une bonne intelligence du jeu. Ils jouent beaucoup à l'intérieur, ils font du jeu de fixation. Quant à Antetokounmpo, oui, c'est toujours mieux d'avoir tout le monde, mais ce n'est pas parce qu'il n'est pas là que l'équipe n'est pas forte."

Vincent Collet estime que l'équipe de France n'a pas fait la transition entre la préparation et la compétition. Quelle est la différence entre les deux ?

B.D : "Les matches ne sont pas les mêmes. En préparation, les équipes se concentrent sur elles-mêmes, sur leur défense, sur leur attaque, sans essayer forcément de faire déjouer l'adversaire. C'est ce que tout le monde fait. Du coup on n'avait pas encore rencontré d'équipes qui essayaient de jouer sur nos faiblesses. Maintenant elles ont pu nous scoutés (étudiés) pendant toute cette préparation, elles connaissent nos points forts et nos faiblesses et jouent en conséquence. Parfois on tombe dans le panneau."

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