Espagne-France: Les Bleus en enfer
C'est un roc, que dis-je une montagne qui se dresse devant l'équipe de France pour ce quatrième match du premier tour de la Coupe du Monde de basket. L'Espagne, ses deux titres de championne d'Europe en 2009 et 2011, son titre de champion du monde en 2006, ses deux médailles d"argent aux Jeux Olympiques en 2008 et 2012, ses frères Gasol, son Juan-Carlos Navarro, légende du basket européen, son Rudy Fernandez, aussi agaçant que talentueux, son Sergio Rodriguez, élu meilleur joueur de l'Euroleague cette année, son Serge Ibaka, machine à contre et athlète formidable. Vous en voulez encore ? Son Ricky Rubio, génial meneur NBA, son José Calderon. N'en jetons plus, la coupe est pleine. Mais si cela ne suffisait pas, il faut ajouter à cette liste impressionnante, deux éléments, non négligeables: le sentiment de revanche qui habite les Espagnols et le public, qui a déjà sifflé La Marseillaise, lors du premier match des Bleus perdu face au Brésil. La revancha en espagnol, les joueurs du coach Orenga, la nourrissent depuis cette demi-finale perdue 75-72. Dans les colonnes de L'Equipe, Kim Tillie, qui évolue à Murcie en Liga ACB, reconnaît que depuis un an, sans que ce soit méchant, tout le monde lui parle de cette fameuse demi-finale. Même amputée de Pau Gasol, "Juan-Ca" Navarro et Serge Ibaka, l'Espagne ne peut accepter d'avoir été battue. Ce mercredi soir, il faut laver l'affront.
"Si nous ne sommes pas prêts, on peut en prendre 50"
Depuis le début du Mondial, les trajectoires des deux équipes n'ont rien à voir. En trois matches, l'Espagne n'a évidemment pas perdu. Mieux, (la France a fait mieux avec +39) (la demi-finale de l'Euro 2013). Entre temps, l'Espagne a régné en maître sur la rivalité. De ces matches sont nés quelques moments mythiques comme Joeffrey Lauvergne, confirmation bleu de cette Coupe du Monde aura fort à faire. Mais, il ne pourra contenir Gasol seul. Rudy Gobert et ses grands segments, mais aussi sans doute Kim Tillie dans la rotation devront sortir le match de leur vie si Vincent Collet veut avoir une chance d'avoir le sourire quand il ira serrer la main de Juan-Antonio Orenga à la fin de la rencontre. Quelque soit le résultat, le coach des Bleus espérera que la rencontre de ce ne soir n'aura été qu'un premier contact avant les vraies retrouvailles en quart ou en demi-finale de cette Coupe du monde.
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