Cholet-Gravelines, les retrouvailles
"Nous avons une revanche à prendre". Le mot est lâché par le directeur exécutif, Hervé Beddeleem. Depuis l'an dernier, les joueurs et les supporteurs de Gravelines gardent un goût amer dans la bouche. Celui d'avoir cru à la première finale depuis 2004, née l'an dernier après une victoire conquise (en prolongation) à Cholet lors du match aller de la demi-finale 2010 après avoir déjà dominé cette formation deux fois durant la saison régulière. Mais la suite, c'est un cauchemar, une défaite à domicile de dix points, puis une bonne claque lors de la belle dans le Pays de la Loire. "Bien sûr que les joueurs en parlent", avoue Hervé Beddeleem. Si la saison régulière a été plus équilibrée entre les deux équipes (une victoire partout), Gravelines bénéficie de la conquête de la Semaine des As, premier sacre depuis 2004. "Et l'expérience de l'année dernière nous a servi lors de la "belle" des quarts de finale quand on s'est retrouvé à +17 face à Roanne. Et cette fois, on n'a pas lâché le morceau", ajoute Bedeleem.
En revanche, le 4e de la saison régulière arrivera avec un match de plus dans les jambes, après avoir dû aller jusqu'à la belle pour écarter Roanne, alors que Cholet en disputait un de moins pour dompter Le Mans. Sammy Mejia, remis de son entorse, et Randal Falker, qui ont brillé notamment en Euroligue, seront les atouts majeurs de l'équipe des Mauges. "Nous aurons plus de pression qu'eux: nous, nous avons un titre à défendre", scande Erman Kunter, l'expériementé entraîneur de Cholet.
Nancy et Villeurbanne retrouvent, eux, le dernier carré avec également quelques souvenirs communs. En 2009, les Lorrains avaient arraché la victoire en demi-finale aller dans le Rhône (70-69) grâce à deux lancers-francs dans les dernières secondes mais, comme Gravelines, ils avaient annihilé cet avantage en s'inclinant pour la première fois en quatre ans à domicile en play-offs, après avoir encaissé un 16-0 (53-69).
Villeurbanne avaient pris son billet pour la finale lors du match d'appui. Les Villeurbannais, transcendés par l'absence de Pops Mensah-Bonsu à l'origine de leur net regain de forme en fin de saison, ont réalisé à Chalon une superbe performance (94-80) en devenant la première équipe depuis 1999 à se qualifier lors d'un match d'appui à l'extérieur. Les Nancéiens n'ont pas eu à forcer face à Hyères-Toulon, ayant rapidement assuré l'écart (56-24 à la pause, 82-41 dans le troisième quart-temps).
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