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Basket : "Je n'avais pas imaginé même dans mes meilleurs rêves"

Les basketteurs français se sont qualifiés pour les 1/2 finales de la coupe du monde après avoir battu les Espagnols en quarts de finale mercredi soir à Madrid. Personne pourtant n'accordait la moindre chance aux Français, privés de plusieurs joueurs majeurs, dont leur superstar Tony Parker. Les Bleus sont fiers de leur victoire, mais veulent garder la tête froide.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les Bleus ont gagné mercredi soir 65 à 52 face aux Espagnols © Maxppp)

Ils ont encore du mal à réaliser : grâce à une défense de fer, les basketteurs français ont écrasé l'Espagne mercredi soir chez elle, en quarts de finale du Mondial, 65 à 52. Un exploit réalisé malgré l'absence de plusieurs stars dont Tony Parker. Les plus jeunes ont donc pris la relève, à l'image de Ruddy Gobert. Ce qui a permis de renverser les favoris espagnols, comme l’explique Thomas Heurtel, l'un des meneurs des Bleus. “C’est le premier step ”, prévient-il cependant.

"On a montré qu'en France il y avait d'autres joueurs que ceux qui ne sont pas venus" - Thomas Heurtel, après les 1/4 de finale
"On a pas trop subi la pression" - Ruddy Gobert, jeune pivot de l'Equipe de France après les 1/4 de finale

L'entraîneur Vincent Collet a du mal à réaliser la victoire de son équipe face à une équipe espagnole habituellement impressionnante. "Je n'avais même pas imaginer dans mes meilleurs rêves de pouvoir laisser l'Espagne à 52 points ", explique-t-il sur France Info. La veille de l'affrontement, il admettait sans fard que c'était "le match le plus compliqué (de sa carrière de sélectionneur) ".

"Il n'y a pas de mots pour décrire ça", raconte l'entraîneur Vincent Collet, après la qualification en 1/2 finale

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En demi-finale ce vendredi à 22H00, les Français affronteront la Serbie qu’ils avaient battu d’un point seulement en match de poule, et qui a largement dominé le Brésil mercredi. Joueurs et entraîneurs ont déjà tous la tête à ce match, même s'ils sont bien sûr heureux d’avoir sorti les Espagnols. “On n'a rien fait encore ”, commente Nicolas Batum, l’ailier des Bleus, qui salue l’esprit d’équipe des ses camarades.

"Il ne faut pas non plus s'enflammer" - Nicolas Batum, l'ailier des Bleus après les 1/4 de finale

Autre ambiance en Espagne, qui se voyait elle déjà en demi-finale de la Coupe du monde après un parcours sans faute. Le quotidien Mundo Deportivo titre jeudi : “Le rêve part en fumée”.

"Le rêve part en fumée" - Les titres de la presse espagnole au lendemain de la défaite de leur équipe nationale en Coupe du monde de Basket

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