Dakar 2018: Sébastien Loeb contraint à l'abandon
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Alors qu'ils ouvraient la piste entre San Juan de Marcona et Arequipa (267 km de portion chronométrée), après leur victoire la veille, leur Peugeot 3008 DKR Maxi s'est ensablée deux fois dès les premiers kilomètres. La deuxième fois, ils ont dû attendre l'assistance d'un camion pour s'en sortir. "Le sable était hyper mou. On s'est tanké une première fois, on est reparti. Dans une autre zone, on est arrivé sur une crête où une autre voiture était bloquée. On suivait Nasser (Al-Attiyah, le pilote Toyota), qui est passé, donc on y est allé aussi, mais je n'ai pas vu que derrière la crête il y avait un trou. Et bam, on est tombé net dans le trou!", a expliqué Loeb.
Loeb : "Daniel hurlait"
Si la voiture fonctionnait encore, c'est l'état de santé d'Elena, qui a indiqué souffrir du coccyx et au sternum, qui les a forcés à dire stop à l'issue de la première partie de la spéciale, au km 53. "Je roulais au ralenti, à 30 km/h, et il hurlait dans la voiture", a décrit l'Alsacien. "J'étais obligé de me raidir dans l'habitable afin d'éviter la douleur de la position assise. D'habitude, je ne lâche rien mais, là, je ne me sens vraiment pas de continuer sur un terrain où il y a autant de compressions", a expliqué Elena.
Sébastien Loeb n'avait jamais caché que le sable n'était pas son terrain de prédilection. Les cinq jours dans le désert péruvien auront donc eu raison de son ambition, alors que se profilaient, à partir de jeudi, des étapes de piste qui lui convenait mieux.
L'arrêt est brutal, car Loeb et Elena restaient sur un beau succès mardi autour de San Juan de Marcona dans les mêmes dunes. Mais en partant en premier mercredi, ils n'ont pas su naviguer correctement sans s'aider des traces des véhicules partis avant eux. Le duo connaissait également une progression constante sur le Dakar: 9e en 2016, 2e l'année passée, les deux pilotes devaient briller lors de cette édition, leur dernière, à eux et à Peugeot. Ils étaient encore 2e du classement général au départ.
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