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Tour de Corse : "Ce ne sera pas simple" pour Sébastien Ogier

Le Français Sébastien Ogier (VW Polo-R), leader du Championnat du monde et favori du Tour de Corse, s'attend à une édition 2016 "pas simple" à cause notamment des cinq longues spéciales prévues jusqu'à dimanche, a-t-il expliqué avant le départ officiel, jeudi soir à Ajaccio.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Pensez-vous à un quatrième titre mondial avant de prendre le départ de ce Tour de Corse ?
Sébastien Ogier : "Non, je ne l'imagine pas. J'aime parler de chances quand elles sont entre mes mains, mais ce week-end ça ne dépend pas que de moi (Ogier a 59 points d'avance sur Mikkelsen, à quatre manches de la fin de saison, ndlr). Mathématiquement, il y a une première chance, mais ce n'est pas l'objectif que j'ai en arrivant ici. J'ai envie de faire quelque chose de bien sur ce rallye qui me tient à coeur, que j'ai envie d'accrocher à mon palmarès, mais ce ne sera pas simple. Il y a de gros challenges qui nous attendent, et de très longues spéciales qui vont être difficiles à négocier. Ce ne sera pas un week-end facile et c'est peut-être un avantage de penser cela, car cela m'a obligé à bien me préparer".

Les spéciales de 50 km (ES1 et ES3 vendredi, ES5 et ES7 samedi, ES9 dimanche), ce sera le principal défi de cette édition 2016 ?
S.O : "Ce seront des gros morceaux mais j'ai du mal à ressortir une spéciale plutôt qu'une autre. Celle de vendredi matin, la première du rallye, sera 100% nouvelle pour tout le monde, alors il va falloir trouver le bon rythme tout de suite. Ce sera facile de se faire piéger, car la route est très étroite, avec des murets et des pierres. Dans certaines, on ne va pas être loin des 40 minutes, donc ce sera un gros effort. Ce sera difficile pour nous mais aussi pour des éléments de la voiture comme les pneus, les freins. Il faudra gérer, on ne pourra pas se permettre d'attaquer de bout en bout. Et jusqu'à celle de dimanche matin (ES9), on ne pourra jamais se dire que c'est fait, car il peut toujours y avoir une crevaison".

Les reconnaissances sont-elles encore plus cruciales, en Corse ?
"Il n'y a pas de recette miracle, mais ça se joue déjà pas mal pendant les reconnaissances, en prenant les meilleures notes possibles, pour avoir confiance tout de suite. Ce n'est jamais évident, les +recos+ étaient éprouvantes car il y a encore beaucoup de trafic en ce moment et on ne peut pas prendre les bonnes trajectoires, comme en course, sur des routes ouvertes. Je suis content d'en avoir terminé avec les +recos+ et la meilleure validation ce sera de passer en course. On a beaucoup regardé les images des caméras embarquées avec Julien (Ingrassia, son copilote, ndlr), pour modifier la manière d'annoncer les notes, dans certains passages. Tout le monde le fait, donc il faut le faire aussi, mais j'ai tendance à saturer. Je tiens aussi à faire des bonnes nuits de sommeil avant le départ".

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