Ogier : "L'idéal serait de faire coup double"
Dans quel état d'esprit êtes vous après la contre-performance du Rallye de France?
Sébastien Ogier : "On reste serein. On a toujours une avance sur Jari-Matti (Latvala, son coéquipier et plus dangereux adversaire pour le titre) qui correspond au bénéfice d'une victoire. On est conscient qu'il y a encore du travail pour décrocher ce titre, mais nous ne sommes pas obligés de gagner les deux derniers rallyes. Ce serait l'idéal de faire coup double ici mais un podium serait déjà un très bon résultat".
Le balayage de la route demain ne vous inquiète pas trop?
SO : "Ici en effet le balayage est très important mais la poussière peut avoir une influence afin de compenser l'inconvénient d'être le premier sur la route. Dès que c'est un peu humide et que le route est à l'ombre, la poussière stagne mais le top du top reste le brouillard! Il emprisonne la poussière".
Le deuxième partant, Jari-Matti Latvala, risque d'en prendre plein de le pare-brise!
SO : "Oui. En partant juste derrière moi il devrait être gêné. Mais je me souviens qu'avec le brouillard on avait pris des valises de secondes dans la vue il y a quelques années. Dans l'ES3 toute la deuxième partie se déroule face au soleil dans une vallée un peu encaissée où le vent est faible. C'est très gênant".
Le retard accumulé sur terre va être difficile à combler sur asphalte?
SO : "L'an dernier, les écarts étaient très faibles sur asphalte. De nouveaux pneus cette année pourraient peut-être se détériorer plus vite avec la température. Les sept derniers kilomètres de la plus longue spéciale (ES9, 50 km samedi) proposent par exemple un goudron très agressif".
Un mot sur votre renouvellement de contrat? sur quelle durée?
SO : C'est un choix logique. Tout se passe très bien avec cette équipe, la meilleure du moment. On a tout construit ensemble jusqu'ici, il n'y a aucune raison d'arrêter l'histoire maintenant. Ce contrat court sur plusieurs années. Pour l'équipe comme pour moi, c'est bien de profiter d'une certaine stabilité".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.