Ogier : "Ça commence à sentir bon"
Comment abordez-vous ce rallye d'Australie ?
"C'est un rallye que j'aime beaucoup, que j'ai gagné ces deux dernières années. Ce sont des routes que j'apprécie. Je suis serein, assez détendu grâce à notre position au championnat (93 points d'avance sur son coéquipier Latvala, ndlr) et très motivé, car ça commence à sentir bon. On a notre première vraie balle de match, avec une chance de décrocher le titre, donc on va tout faire pour. Un podium, ou même une troisième place (15 points) avec la victoire (3 points) dans la Power Stage (ES17) serait synonyme de titre. L'objectif est d'accrocher le titre dès ce week-end, mais le rallye d'Australie est difficile, surtout en début de course quand on ouvre la route. On va certainement souffrir, au moins au début, avec cette fameuse règle qui m'oblige à partir devant pendant deux jours (en tant que leader du championnat, ndlr). Si je me pose trop de questions, je me fais vite distancer. Il faut que je parte à l'attaque."
Latvala, dans la même Volkswagen, est-il un rival comme les autres ?
"C'est un rival comme un autre, mais quand on se bat à armes égales, c'est encore plus important d'arriver à être le meilleur. On dit souvent que le premier homme à battre, en sport automobile, c'est son coéquipier car il dispose du même matériel, donc ça fait de belles victoires et il n'y a pas d'excuses à aller chercher. Je vais devoir tout donner, rester dans la lutte pour les avant-postes et tenter de me battre pour la victoire, même si ça s'annonce difficile."
Que s'est-il passé jeudi matin dans le "shakedown" (dernière séance d'essais, ndlr), quand vous êtes parti sur deux roues dans une épingle ?
"C'était le tout premier virage, une épingle assez serrée, donc un virage très lent, où j'étais trop lent. J'ai mordu le talus à l'intérieur, ce qui m'a envoyé sur deux roues. J'ai eu le réflexe de débraquer et cela m'a évité de partir en tonneau, c'est passé juste. Il n'y aurait pas eu de gros dégâts, car j'étais à 10 km/h. La réussite fait partie du sport en général, il en faut, et j'espère qu'elle restera avec nous."
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