Loeb: "Un rallye où il faut savoir gérer"
- Quel est votre objectif dans ce rallye, après deux victoires d'affilée en Sardaigne et en Argentine ?
- "L'objectif, avant tout, c'est de marquer des points, plutôt que de tout tenter pour gagner. C'est un rallye cassant, il va falloir faire un petit peu attention et éviter les pierres, pour ne pas casser des suspensions ou crever des pneus, même si on a des pneus très solides. Ca risque d'être un test de fiabilité et ce n'est pas forcément impératif de gagner. Les routes sont éprouvantes, la chaleur est une contrainte supplémentaire, on est parfois très secoués dans l'habitacle. C'est un rallye où parfois il faut savoir gérer un petit peu".
- Est-ce que c'est un rallye qu'on aborde comme n'importe quel autre ?
- "On n'a pas trop le choix, il y a plein de portions où il faudra être sur la défensive, quitte à lâcher quelques secondes, et beaucoup d'autres où il faudra être à l'attaque, pour pouvoir être dans le coup. Je ne l'ai pas gagné souvent (2005 dans une Xsara, 2008 dans une C4, ndlr), mais il ne me déplaît pas. Nous sommes en tête du championnat avec une petite avance, mais 13 points (d'avance sur Mikko Hirvonen, le pilote Ford, ndlr) ne nous mettent pas à l'abri. Même si nous en sommes à cinq victoires d'affilée sur terre (3 pour Loeb, 2 pour Ogier), les marges sont excessivement faibles. En Grèce comme ailleurs, nous allons rouler fort dès le départ car chaque seconde compte".
- Votre position de premier sur la route sera-t-elle un désavantage vendredi, lors de la 1re journée ?
- "Pas forcément, ça dépend de la météo de jeudi soir. Il a plu mercredi soir dans les spéciales, c'est une bonne chose, et s'il repleut jeudi soir, ce sera humide vendredi et ça peut être un avantage. Sinon, ça va sécher et ce sera moins évident. En fait, il pleut souvent en Grèce, en juin, et c'est pour cette raison qu'on ne vient plus y faire des essais sur terre".
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