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Prémat : "Une pression positive"

Capitaine de route de l'Oreca N.48 (team Oreca-Matmut) en LMP2, Alexandre Prémat est heureux de revenir au Mans. Ancien pilote Audi, il aborde le grand rendez-vous de la saison sans pression mais avec l'ambition de remporter la catégorie avec ses coéquipiers David Hallyday et Dominik Kraihamer.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Alexandre Prémat sur l'Oreca-Matmut N.48

Q : Comment te sens-tu quelques jours avant le Pesage des 24 Heures du Mans ?
R : "Je suis plutôt décontracté. Après la Journée Test, je connais mieux le Team Oreca-Matmut et la Oreca 03. J’ai hâte d’être au Mans. Cela va être une semaine fantastique, que ce soit au niveau du pilotage, de l’ambiance, des moments partagés avec les coéquipiers etc."

Q : Quel est l’objectif fixé par Hugues de Chaunac ?
R : "Finir la course… sur la plus haute marche du podium ! Nous avons le team qu’il faut, qui possède les compétences nécessaires, les pilotes et la voiture. La Oreca 03 a déjà montré son potentiel. Il faut réunir tous ces paramètres le Jour J, c'est-à-dire pendant les 24 Heures du Mans. Nous avons les moyens pour réussir."

Q : Avoir les moyens de ses ambitions, est-ce synonyme de pression ?
R : "C’est un mélange de tous les sentiments. Bien évidemment, il y a un peu de pression : nous avons tous une grande envie de bien faire, d’être prêts et rapides… Mais c’est une pression positive. D’un autre côté, il ne faut pas oublier que ce n’est pas une individualité qui fait la différence. C’est un team qui gagne : on gagne ensemble ou on perd ensemble."

Q : Vous n'avez pas toujours été très chanceux au Mans. Est-ce que cela change votre approche ?
R : "Sincèrement non. J’avoue qu’après 2009, lorsque j’avais eu un problème de direction, je ne voulais pas reprendre le départ. Mais depuis, j’ai acquis de l’expérience, j’ai muri. L’objectif n’est pas de claquer un temps et d’être le plus rapide sur un tour. La régularité et la fiabilité feront la différence."

Q : Avec David et Dominik, vous avez passé quelques jours à Signes. Etait-ce important ?
R : "Oui, ça l’était. Nous avons pu profiter de ces journées pour mieux nous connaître. De même avec les ingénieurs, les mécaniciens… C’était bien de se retrouver, de partager les choses. Nous avons fait du sport, nous nous sommes entraînés aux changements de pilotes. Cela nous a soudés et c’est toujours bien avant Le Mans."

Avec un communiqué du Team Oreca

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