Q : C’est une victoire particulière pour vous ?R : « C’est un moment particulier, forcément. Beaucoup d’émotions et de tensions pendant quinze jours et puis là la pression qui retombe. J’ai vraiment une pensée pour Jean-Claude Olivier (l’ancien patron de Yamaha France décédé la semaine dernière, ndlr). C’est lui qui nous avait tout appris. La deuxième semaine a été pénible à penser à ça tout le long. Je lui dédie cette victoire et on va malgré tout essayer d’en profiter. »Q : C’était une course pleine de maîtriseR : « Une course n’est jamais gagnée d’avance et l’équipe a fait du super boulot. Je n’ai pas eu un souci mécanique. Même pas un petit détail. On ne s’est jamais soucié de la mécanique. On n’avait qu’une chose à faire : rouler le plus vite possible. A côté de moi, Jean-Paul (Cottret) a fait un super boulot de navigation. On n’a jamais été ralenti dans ce Dakar. On n’a jamais eu besoin de lever le pied. Ça a toujours été un rythme soutenu à part les deux – trois derniers jours où on a géré. De toutes mes victoires en deux roues ou en voitures, ça fait deux ans qu’on n’a aucun problème technique. C’est la meilleure voiture que j’ai jamais eu à conduire. »Q : C’était une victoire difficile ?R : « Celle-là n’était pas simple sur le papier. On savait que les buggys allaient être rapides. On l’a vu au début de la course. D’un autre côté, ça m’a permis d’être concentré dès le départ et d’attaquer. J’ai pris de l’avance sur mes rivaux par la suite. C’est toujours très fort comme saveur. C’est la victoire d’une équipe. De Sven Quandt, le team manager qui est impliqué sur cette course depuis dix ans, aux mécaniciens. C’est un bonheur de partager ça avec eux. »Q : On vous reverra en 2014 ?R : « Normalement oui. »Vidéo : la 11ème victoire de PeterhanselVoir la video