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Paris : le stationnement des scooters et motos désormais payant

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Paris : le stationnement des scooters et motos désormais payant
Paris : le stationnement des scooters et motos désormais payant Paris : le stationnement des scooters et motos désormais payant (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - A.Chopin, J.Ricco, V.Bouffartigue, J.Weyl, N.Bergot
France Télévisions

Les deux-roues motorisés devront désormais passer à la caisse pour pouvoir se stationner dans la capitale. Une mesure qui agace les motards, mais qui réjouit certains autres utilisateurs de la voirie publique. 

C'est un changement important dans la vie des routes, mais surtout des places de stationnement parisiennes. Les scooters et les motos doivent désormais passer à la caisse avant de laisser leur véhicule dans les rues de la capitale. Une mesure qui les révolte. "On a l'impression d'être suivis, d'être harcelés par la mairie, c'est horrible", s'agace l'un d'eux. "On est des vaches à lait", abonde un autre conducteur de scooter. Il faudra compter entre 2 et 3 euros par heure, selon les quartiers en tarif plein.

Encourager l'électrique et les modes de déplacements "doux"

Des abonnements ont été mis en place pour les habitants de Paris et devraient revenir à une vingtaine d'euros par mois, quelle que soit la zone. Un découpage qui exclut les habitants des communes frontalières qui viennent pourtant travailler dans Paris. "On va leur dire 'vous allez payer un octroi pour pouvoir venir travailler dans Paris'. Ça va être environ 2 000 euros par an pour les gens qui n'ont pas d'abonnement", illustre Jean-Marc Belotti, de la Fédération française des motards en colère de Paris. Dans la rue, aux côtés des motards en colère, les autres usagers trouvent cette mesure juste. "On enlève des places aux voitures pour les laisser aux scooters qui polluent également, c'est normal qu'ils participent", estime un piéton. La mairie veut également pousser pour que ses habitants se tournent vers des véhicules électriques ou optent pour des modes de déplacements "doux".

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