MotoGP : coup double pour Francesco Bagnaia sur le Grand Prix d'Indonésie, le Français Fabio Quartararo prend la 3e place
Un Grand Prix intense au suspense garanti jusqu'à la ligne d'arrivée. Du départ canon de l'Espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac), vainqueur la veille de la course sprint, à la victoire de Francesco Bagnaia (Ducati) d'une roue devant l'Espagnol Maverick Vinales (Aprilia) et le Français Fabio Quartararo (Yamaha), les pilotes ont offert un beau spectacle à l'occasion du GP d'Indonésie, dimanche 15 octobre, sur le circuit de Mandalika. L'Italien champion du monde réalise une très bonne opération car il retrouve dans le même temps son fauteuil de leader du championnat du monde de MotoGP, vingt-quatre heures après l'avoir perdu au profit de "Martinator".
La fournaise indonésienne – près de 70°C ressentis sur le bitume –, a rendu le choix des pneumatiques encore plus crucial, tout comme la justesse du pilotage. Après avoir pris la tête dès la fin de la première ligne droite, l'Espagnol Jorge Martin a chuté à mi-parcours alors qu'il dominait largement la course, avec plus de trois secondes d'avance sur son premier poursuivant. Un fait de course inespéré pour Francesco Bagnaia, parti de la 13e place sur la grille, qui a repris Maverick Vinales à huit tours de l'arrivée. "J'ai donné le maximum dans les premiers tours. Et quand j'ai vu Jorge Martin tomber, je me suis dit 'fais attention aux pneumatiques, roule intelligemment'", a réagi le pilote à l'arrivée.
Auteur d'une fin de course très rapide, le Français Fabio Quartararo monte une nouvelle fois sur la troisième marche du podium, trois semaines après celle du Grand Prix d'Inde. Le coureur Yamaha s'est dit "frustré" car conscient qu'il n'est pas passé loin de s'offrir une première victoire depuis celle de juin 2022 sur le GP d'Allemagne. L'autre Tricolore en lice, Johann Zarco (Ducati-Pramac) a vécu lui un Grand Prix cauchemardesque : bon dernier, avec une machine bien plus lente que ses concurrents, il a chuté avant la fin des 27 tours.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.