Les clés de la sixième étape du Dakar
La spéciale du jour : Tucuman - Salta (moto/quad 464 km dont 400 de SS. Auto 694 km dont 424 de SS. Camion 550 km dont 156 de SS)
La 6e étape va peut-être mettre un peu de baume au cœur des concurrents encore en lice. Vendredi, ils en auront plein les yeux. « C’est la journée carte postale avec les plus beaux décors d'Argentine sur la spéciale », assure David Castera, le directeur de course. Sur la piste, encore du costaud pour les motos et les autos alors que les camions ne feront qu'une spéciale. Les écarts devraient être assez limités. « Pour les motards, la spéciale est technique et sinueuse, détaille Castera. Il y a des virages en aveugle et du dénivelé avec la rivière en contrebas. La piste est dans des canyons. Changement de décors pour la 2e spéciale. On arrive sur le plateau de Salta avec de la forêt et de la verdure. On passe du désert à la végétation. On va relâcher la pression sur cette 2e partie d'étape." Il y en a beaucoup qui vont être content…
L'homme à suivre : Christian Lavieille
En quittant Dessoude pour Haval, Christian Lavieille a enfin réussi à sortir de l’ombre. L’ancien champion du monde d’endurance à moto fait partie des pilotes expérimentés du rallye-raid et gagne des places tous les jours. Pendant que les leaders se marquent, il pourrait bien s’offrir un top 5, voire gagner comme son coéquipier Carlos Sousa lors de la 2e étape.
Le mot du jour : Rio
L'Amérique du Sud fourmille de rivières asséchées que l'on appellent Rios. C'est un terrain de jeu idéal pour les motos qui peuvent serpenter dans ces mini-canyons. C'est sinueux et technique mais le pilote y prend un plaisir intense. En revanche, il faut toujours se méfier des virages en aveugles et des pièges jonchés dans ces rios.
SS : Secteur Sélectif ou "Spéciale" où les concurrents sont chronométrés.
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