Cet article date de plus de dix ans.

Les clés de la quatrième étape du Dakar

C'est la fin du marathon pour les motards et le plat de résistance pour les autos. 657 km à avaler, il va y avoir des écarts à l'arrivée de la 4e étape à Chilecito.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Stéphane Peterhansel (Mini)

La spéciale du jour : San Juan - Chilecito (moto/quad 563 km dont 353 de SS. Auto/camion 868 km dont 657 de SS)

Au lendemain d’une étape particulièrement éprouvante à cause de la chaleur et de l’altitude (pour les motos et quads), il va falloir bien récupérer. Facile à dire quand la spéciale sera de 353 km pour les deux roues et de 657 km pour les autos/camions. Ancien motard, David Castera s’est fait plaisir avec un parcours de rêve. « C'est une belle spéciale. L'un de mes préférées à vrai dire car elle est variée. Il y a beaucoup de navigation au début avec du hors piste, des pistes très propres et des portions montagneuses. » La stratégie jouera à plein pour les motards, qui passeront d’abord un sérieux test de navigation en début de matinée, puis seront confrontés à la problématique de l’usure des pneus, déjà bien sollicités la veille. Les autos auront eux une spéciale en deux temps. 240 km pour débuter puis une neutralisation et re-spéciale de plus de 400 km. » Il y en aura pour tout le monde et ce sera ensemble jusqu’à Chilecito. « La fin en hors piste avec des rios, reprend Castera. Il y a de la navigation mais c’est plus ouvert pour faciliter les dépassements. »

L'homme à suivre : Stéphane Peterhansel

Grand perdant de la 3e étape, Stéphane Peterhansel aura le couteau entre les dents lors de cette spéciale vers Chilecito. 29e à partir, il sera dans une position idéale pour attaquer, surtout dans la partie finale où les dépassements seront bien plus aisés. Il ne serait pas improbable d’assister à une 63e victoire d’étape de « Peter », d’autant que son retard sur Roma l’oblige désormais à prendre des risques.

Le chiffre du jour : 657

657 de Secteur Sélectif, c’est du costaud et ça exige une concentration énorme. Les concurrents du Dakar n’ont pas disputé une spéciale aussi longue depuis l’historique Zouerat-Tichit en 2005 ! Là-encore, la fatigue jouera un rôle dans le résultat final.

SS : Secteur Sélectif ou "Spéciale" où les concurrents sont chronométrés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.