Horn, cap sur le Dakar
Sa poignée de mains vous brise les phalanges. La bonne bourrade dans le dos qui s’en suit vous mâche la clavicule. Franche et virile, on se souvient toujours de sa première rencontre avec Mike Horn !
Après 3 mois d’expédition en Arctique –l’affaire a failli mal finir- Mike Horn débarque sur le Dakar. Sans transition. « J’avais envie de voir du soleil ! » Un coup de fil a suffi à le convaincre. Il s’en est pourtant fallu de peu qu’il reste sur la banquise, et sur le sable. Ne le voyant pas arriver, Cyril Desprès, son coéquipier, avait prévu un plan B. Et pas n’importe lequel: Kris Meeke, ex-pilote Citroën et Toyota en WRC, a été appelé en urgence, au cas où. Privé de volant cette année, le britannique a débarqué dare-dare à Djeddah. Pour rien. Tac-tac badaboum, Mike Horn a déboulé le 1er janvier. A peine décongelé et déjà à fond. Comme toujours.
Le Dakar ? Un rêve de gosse et une histoire entre potes. Horn et Cyril Desprès se connaissent depuis bien longtemps. « Ca va être cool. J’espère qu’on va bien s’amuser, confie le quintuple vainqueur moto de l’épreuve. A condition que tu me donnes les bonnes notes… » « Ça, on s’en fout » rétorque son coéquipier. Ambiance garantie…
Trouver le bon cap, pas facile pour Horn. Blague de potache mise à part, le sud-africain ne possède aucune expérience de la navigation. Du moins sur la terre ferme. «Au contraire, je connais ! Depuis hier !» 2 heures de test avant l’aventure. Pour sa défense, il n’est pour rien dans la petite heure égarée en route dans la 1e spéciale. « Surchauffe ». Après tout, rien de plus banal pour celui qui jongle depuis 20 ans entre le Pôle Nord et l’équateur.
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