Vettel première ?
Sebastian Vettel ne s'attendait pas à un début de saison aussi "moyen". Surtout après son énorme domination de 2011. Pour le moment, rien ne semble ébranler sa confiance. "Nous avons connu une bonne course en Australie (2e, ndlr). En Malaisie, ce fut un peu plus chaotique. C'est vraiment dommage que nous n'ayons pu marquer de points (11e, ndlr), mais il y a encore beaucoup de courses à venir et nous devrions être en bonne forme", avait-il indiqué début avril lors de la remise du Grand Prix 2011 de l'Académie française des sports. L'an dernier, Red Bull avait réalisé le double en Chine. Il sera difficile de faire aussi bien d'autant que les McLaren ont démontré qu'elles possédaient un avantage depuis l'Australie.
Hamilton pénalisé
Lewis Hamilton (McLaren), parti en pole position pour les deux premiers Grands Prix de la saison 2012, sera pénalisé de cinq places sur la grille de départ du GP de Chine à cause d'un changement de boîte de vitesses indispensable. Hamilton, 3e en Australie et en Malaisie, devra changer de boîte de vitesses avant d'entamer les premiers essais libres, un problème ayant été décelé par son équipe au retour de la Malaisie.
Pour Paddy Lowe, son directeur technique, McLaren "est repartie légèrement déçue des deux premières courses" de la saison, et cela malgré la victoire de Button en Australie, "parce que nous n'avons pas traduit nos performances en qualifications par un plus grand nombre de points". "Nous avons pris des points mais dans ce championnat, qui sera long et difficile, il faut absolument marquer quand on a la performance, car rien ne dit qu'on la conservera pendant toute la saison", a ajouté Lowe, pour qui la MP4-27 peut encore progresser, en course, par rapport à ce qu'elle a montré en Australie et en Malaisie.
Du côté de Ferrari, Fernando Alonso, vainqueur à Sepang et leader surprise du championnat, a tout de suite douché l'enthousiasme des tifosi italiens, dès le dimanche soir, en jugeant que sa victoire "ne changeait rien" aux problèmes de la Scuderia avec la nouvelle F2012. Son directeur technique, Pat Fry, en a remis une couche cette semaine, en estimant que "dans des conditions normales, en qualifications, sur le sec, nous sommes encore à huit dixièmes de la meilleure voiture, c'est à dire du niveau où nous voulons être". Pour revenir au niveau de McLaren, les ingénieurs de la Scuderia ont travaillé d'arrache-pied depuis la Malaisie. Ils ont même réussi à sortir quelques nouvelles pièces -"cinq évolutions, certaines plus visibles que d'autres", selon Fry- en attendant un +package+ plus complet pour le début de la saison européenne, le 13 mai en Espagne. D'ici-là, Ferrari fera le dos rond en espérant un orage sur Shanghaï.
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