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Red Bull sous pression en Hongrie

Fernando Alonso (Ferrari) veut accentuer sa domination lors du Grand Prix de Hongrie le circuit du Hungaroring. Sur un circuit lent et technique, les deux Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber comme les McLaren de Lewis Hamilton et Jenson Button vont devoir réagir pour rester au contact du double champion du monde espagnol.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) s'impose au Bahreïn (PAUL GILHAM / GETTY IMAGES EUROPE)

Le dernier week-end allemand n'a pas été de tout repos pour  le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner. La polémique sur les cartographies moteur de ses monoplaces est venu jeté une nouvelle zone d'ombre. Une affaire qui s'est bien terminée mais dont l'écurie se serait bien passé. La pénalité infligée à Vettel a complété le tableau. Sur un circuit hongrois aux virages lents, comme à Monaco où Webber s'était imposé, les deux pilotes ont besoin de prendre des points sous peine de voir Alonso s'envoler. 

Première victoire pour Lotus ?

La onzième levée du Championnat du Monde de Formule 1 est aussi la dernière avant un "break" de plus d'un mois. Une pause qu'Alonso aimerait beaucoup atteindre avec un matelas confortable. "Fernando n'a jamais aussi bien piloté", a dit son  Team Principal, Stefano Domenicali. "Il est cette saison au niveau des plus  grands de l'histoire de la F1", a ajouté son ingénieur, Andrea Stella. Ses trois derniers podiums (dont deux victoires) successifs l'ont installé en tête de la hiérarchie mondiale avec 34 points d'avance sur Webber et 44 sur Vettel. Il arrive sur un circuit où il avait décroché la première victoire de sa carrière en F1, en 2003. Il est dans les meilleurs conditions pour réaliser un break d'autant plus que sa voiture tourne à plein régime. Sa Ferrari F2012 sera d'autant plus compétitive que les deux Red Bull RB8  n'auront plus la même cartographie électronique sur leur moteur Renault.

Mais Alonso préfère garder la tête froide et le nez dans le guidon: "Ça  va être serré. C'est un circuit plutôt court et il risque d'y avoir huit ou  neuf voitures en deux ou trois dixièmes. Comme il y a beaucoup de virages  lents, je pense que nous serons compétitifs". Il sait que d'autres comme Button (double vainqueur 2006 et 2011), Webber (2010), Hamilton (double vainqueur en 2007 et 2009), Kimi Raikkönen (2005) viseront aussi la victoire sur le circuit le plus lent de la F1. Les McLaren seront favorites car elles ont remporté 4 des 5 dernières éditions. "Le résultat en Allemagne nous a remis en chasse. Dans cette situation, il  n'y a rien de mieux que deux week-ends d'affilée: on retourne dans le cockpit  avant d'avoir vidé ses sacs et on peut continuer sur sa lancée", explique  Jenson, victime d'une série de contre-performances après son début de saison en  fanfare.

Vergne chez lui en Hongrie

Là encore, comme depuis le début de la saison, le choix des réglages et des pneumatiques feront la différence plus que le pilotage sur un circuit où il est difficile de dépasser.  "Le Hungaroring est un joli petit circuit, où les dépassements ne sont pas  faciles, et ce sera intéressant de voir les performances des voitures s'il fait  très chaud", résume Webber, vainqueur ici en 2010. "Il est court, lent, mais il  y a beaucoup d'occasions de faire des erreurs", ajoute Vettel, qui avait fait  en Hongrie ses débuts en F1, en 2007 dans une Toro Rosso.

Décevant en Allemagne, les Français doivent se reprendre avant les vacances. Si Charles Pic a fait une très bonne course en Allemagne, ce n'est pas le cas de Romain Grosjean et à un degré moindre de Jean-Eric Vergne. Le pilote Toro-Rosso souffre avec sa voiture. Mais il arrive en terrain conquis en Hongrie. Il y a gagné dans toutes les catégories dans lesquelles il a couru. Son objectif sera d'entrer dans les points pour la première fois depuis le Grand Prix de Malaisie. 

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