L'écurie Manor équipée de moteurs Mercedes en 2016
'écurie a été sauvée au printemps après avoir passé six mois en redressement judiciaire, à la suite de l'accident mortel du pilote français Jules Bianchi au GP du Japon il y a un an. Les monoplaces actuelles de Manor Grand Prix, son appellation officielle en 2015, sont en fait des Marussia de 2014 adaptées, sur certains points, à la règlementation en vigueur. Les moteurs sont des blocs hybrides Ferrari de l'an dernier, grâce à une dérogation accordée par les autres écuries.
Mercedes-AMG, la branche sportive de la marque à l'étoile, "anticipe" donc sur le rachat probable de Lotus, actuellement motorisée par Mercedes, par Renault, selon les termes de son principal responsable, Toto Wolff. La marque allemande continuera ainsi à fournir trois écuries clientes l'an prochain, soit Williams, Force India et Manor Marussia, en plus de son écurie principale. "C'est l'idéal en termes de capacités techniques et logistiques", précise le chef de son département moteur, Andy Cowell.
La fourniture de moteurs de F1 rapporte à chaque motoriste de 15 à 20 millions d'euros, par an et par écurie cliente, selon les cas et les estimations. Des remises sont parfois accordées quand l'écurie fait rouler, aux essais ou en course, un jeune pilote soutenu par le motoriste. Cela pourrait être le cas, chez Manor GP en 2016, de l'Allemand Pascal Wehrlein, âgé de 20 ans, qui vise cette saison, dans une Mercedes, le titre de champion du DTM (Championnat allemand de voitures de tourisme). Il a déjà effectué des séances d'essais dans des F1 à moteur Mercedes.
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