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Kubica : "Une des courses les plus difficiles"

Fer de lance de l'équipe Renault, Robert Kubica a hâte d'en découdre dans les rues de Singapour. "J’apprécie toujours y piloter et, même si la course est très longue et éprouvante, c’est une bonne piste", explique le pilote polonais. Troisième du dernier GP de Monaco, Kubica espère retrouver une voiture aussi facile à piloter que dans les rues de la Principauté. "Je pense qu’il faut faire attention et ne pas se reposer sur des acquis", a-t-il prévenu.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Q : Singapour est réputé être un des Grands Prix les plus difficiles de la saison. De quelle manière préparez-vous cette épreuve ?Robert Kubica : "Singapour est une des courses les plus difficiles de la saison, c’est exact. La piste est très bosselée et on se bat constamment avec la voiture. On se trouve continuellement dans des virages et le seul endroit où on peut souffler un peu, c’est sur la ligne d’arrivée et de départ. Aussi, il y a l’emploi du temps inhabituel qui implique qu’on travaille tard dans la nuit : on se couche tard et on se lève l’après-midi. On ne ressent pas vraiment la différence par rapport à un autre week-end de course mais, tous les ans, cela parait un peu étrange lorsqu’on revient à un emploi du temps normal."

Q : Vous aimez les circuits urbains où les rails sont proches de la piste. Avez-vous hâte d’aborder Singapour ?
R : "Oui. Il y a beaucoup de bosses, de vibreurs, et à certains endroits, il faut se donner une marge d’erreur car les murs sont très proches – surtout dans le dernier secteur. J’apprécie toujours y piloter et, même si la course est très longue et éprouvante, c’est une bonne piste."

Q : En terme de mise au point, sur quoi vous concentrez-vous ?
R : "La piste est bosselée et il y a de nombreux virages rapides. Donc, même si l’aérodynamique reste très importante, la voiture doit avoir un bon grip mécanique. Son comportement doit être parfait : la voiture doit être facile à piloter et mettre le pilote assez en confiance pour pouvoir attaquer les vibreurs si on veut extraire le maximum du package. L’autre facteur important est le niveau d’adhérence qui augmente beaucoup plus vite et beaucoup plus sensiblement que sur un circuit permanent. Il faut donc anticiper l’évolution de la piste et l’impact que celle-ci aura sur l’équilibre de la voiture."

Q : Vous avez connu un excellent week-end à Monaco, un autre circuit en ville.
R : "Pouvez-vous répéter cette performance à Singapour ? Je pense qu’il faut faire attention et ne pas se reposer sur des acquis. Il est vrai que Singapour est le circuit le plus proche de Monaco dans le calendrier mais la course en Principauté s’est tenue il y a plus de quatre mois. J’aimerai que la voiture soit aussi compétitive et facile à piloter qu’à Monte Carlo car cela me permettrait d’attaquer tout de suite et il serait plus facile pour mes ingénieurs d’extraire le maximum de performance de la voiture. Cependant, les choses changent vite en Formule 1 et cela ne sera peut-être pas le cas. Mon approche sera la même que d’habitude : notre ambition sera de nous battre dans le top du peloton tout en surveillant Williams, qui a fait un grand pas en avant récemment. Cependant, j’espère réaliser une bonne performance."

Ecrit avec un communiqué du Team Renault F1

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