Hamilton-Vettel, le GP d'Autriche pour enterrer la hache de guerre ?
Un coup de roues, des gestes agressifs, des propos peu amènes. La fin de week-end à Bakou s'est révélée très riche en coups bas. "La F1 c'est une affaire d'adultes" (Vettel). "S'il veut prouver qu'il est un homme, on devrait le faire en dehors de la voiture, face à face" (Hamilton). En quinze jours, les deux hommes ont-ils oublié cette passe d'armes musclée ?
L'Allemand a fait amende honorable, tant devant la Fédération internationale automoblle (FIA) que envers le public. "Dans le tour de relance de la course, j'ai été surpris par Lewis et j'ai percuté l'arrière de sa monoplace. Avec du recul, je ne crois pas qu'il avait de mauvaises intentions, y explique le pilote Ferrari. Dans le feu de l'action, j'ai ensuite sur-réagi et je veux m'en excuser directement auprès de Lewis, ainsi que de tous ceux qui regardaient la course. Je n'ai pas montré un bon exemple", a-t-il écrit sur son site internet. Reconnu seul reponsable par la FIA, Vettel n'a pas le choix. "S'il devait y avoir une répétition d'un tel comportement, la question serait immédiatement renvoyée vers le Tribunal international de la FIA pour une enquête plus approfondie", a prévenu l'instance dans un communiqué. En plus, sur les 12 derniers mois, il a cumulé 9 points de pénalité. Or, à 12, la sanction tombe sous forme d'une suspension d'une course. Pour jouer le titre mondial des pilotes, cela serait un sacré handicap.
D'autant plus que depuis quatre courses, les deux hommes se marquent "à la culotte": 67 points pour Vettel, 66 pour Hamilton. En Autriche, depuis que la F1 a fait son retour en 2014, Mercedes a été le seul constructeur à s'imposer: Rosberg à deux reprises, et Hamilton l'an dernier. Malgré ses 14 points de retard sur Vettel, le Britannique a peut-être pris un avantage en Azerbaïdjan.
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