GP de Monaco/Monte-Carlo : Nico Rosberg (Mercedes) s'impose "à la maison"
"Tel père, tel fils" : ce dicton sied parfaitement à la famille Rosberg. Il y a trente ans, tout juste, Keke Rosberg -alors sur une Williams à moteur Cosworth- soulevait le trophée remis des mains du Prince Rainier. Le 26 mai 2013, Nico a fait honneur à son patronyme, en maîtrisant une course neutralisée par trois fois suite à une sortie de piste de Felipe Massa (Ferrari) et deux accrochages impliquant notamment Romain Grosjean (Lotus) et Pastor Maldonado (Williams). Au classement général, Sebastian Vettel (RedBull) -intercalé entre Rosberg et Webber- a pour sa part conforté son avance sur ses poursuivants immédiats. Kimi Raïkkönen (Lotus), son dauphin, n’a pris que la 10e place. Fernando Alonso s’est lui contenté de la 7e position.
A Monaco, où il est très difficile de dépasser, Nico Rosberg a opéré d’entrée un démarrage impeccable, résistant au passage à trois autres départs en ligne au 38e, 45e puis 65e tour de course. L’Allemand -qui vit au quotidien en Principauté- avait été depuis le début de la saison desservi par une Mercedes gourmande en pneumatiques. Sur "ses" terres, le pilote de la Flèche d’Argent N.9 a rejoint au palmarès de l’épreuve monégasque son père, Keke Rosberg, champion du monde 82 puis vainqueur à Monaco en 83.
Pérez anime la course
Pour cela, il a bénéficié "involontairement" des défaillances successives de Kimi Raïkkönen (Lotus). Le Finlandais, longtemps cinquième, a rétrogradé au 10e rang en fin de course en raison d’une crevaison contractée suite à un accrochage avec Sergio Pérez (McLaren). Fernando Alonso (Ferrari) n’a lui pas été en mesure de lutter avec les autres "favoris". Ayant coupé la chicane pour résister à un assaut de Pérez, l'Espagnol a dû (re)donner sa cinquième place sur ordre de la FIA. Il s'est ensuite fait surprendre par Adrian Sutil (Force India) à l'épingle, et Jenson Button (McLaren) lors de la confusion créée par l'abandon du Mexicain, terminant même sous la menace de Jean-Eric Vergne (Toro Rosso).
Le "week-end sans" de Romain Grosjean s’est poursuivi ce dimanche. Déjà en difficulté lors des essais libres et des qualifications, la faute à des erreurs d'appréciations, le pilote Lotus a bizarrement percuté Daniel Ricciardo (Toro Rosso) à l'approche du 65e tour, obligeant le "safety-car" à entrer en piste pour réguler la course. Autant dire un dimanche à vite oublier du côté du Français...
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