GP de Bahreïn - Ferrari au centre des attentions
"Nous avons que nous avons un potentiel bien supérieur." La phrase de Sebastian Vettel, après sa 4e place décevante à Melbourne devant son coéquipier Charles Leclerc, doit trouver un écho plus positif ce week-end à Bahreïn. Car après un hiver prolifique et bénéfique, avec une bonne domination lors des essais hivernaux de Barcelone, la Scuderia s'était prise à rêver d'enfin trouver un successeur à Kimi Raikkonen, dernier champion du monde sacré au volant d'une monoplace italienne. Mais Melbourne est passé par là. Dominé en essais libres par les Mercedes comme lors des qualifications, l'absence de podium final a été vécue comme une désillusion.
Vettel et Ferrai doubles tenants du titre à Bahreïn
"A Bahreïn, l'équipe doit s'assurer qu'elle a compris et rectifié les domaines dans lesquels nous étions faibles en Australie et à cause desquels nous n'avons pas pu exploiter tout le potentiel de la voiture. Nous nous attendons à voir les effets des corrections apportées", annonce Mattia Binotto, directeur technique et, depuis cet hiver, team principal de l'écurie italienne. Manque de grip pour les pneumatiques, mauvais équilibrages de la voiture, les techniciens ont clairement établi les problèmes vécus en Australie. Point positif: Bahreïn sourit au Cheval Cabré. Sebastian Vettel, le pilote le plus titré sur ce circuit (4 victoires), a mené sa monoplace rouge à la victoire ces deux dernières saisons. Et en 14 grands prix disputés sur ce circuit de Sakhir dans l'histoire, Ferrari s'est imposé 6 fois, soit le meilleur ratio du plateau (deux fois plus que Mercedes).
Leclerc et Mick Schumacher, deux autres attractions
L'écurie transalpine fera aussi les gros titres à Bahreïn en faisant rouler un certain Mick Schumacher, qui n'est autre que le fils de Michaël. A 20 ans, celui qui a fait ses débuts en Formule 2, l'antichambre de la F1, effectuera ses premiers tours le 2 avril au volant d'une monoplace qui a mis son père sur le toit du monde. Faisant partie de la filière de jeunes pilotes de Ferrari, ses premiers coups de volant vont être scrutés.
La Scuderia sera aussi épiée dans ses communications internes. Quinze jours avoir donné l'instruction à Charles Leclerc de ne pas attaquer Sebastian Vettel alors qu'il était clairement plus rapide en course, pourrait-elle rééditer cette tactique si le Monégasque, à qui on prête un potentiel de futur champion du monde, s'avérait plus à son aise que l'Allemand ?
Après s'être concentrée sur elle-même, l'équipe italienne devra aussi faire ses preuves face à la concurrence, Mercedes et Red-Bull au premier chef.
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