Formule 1 : les six dates marquantes de la carrière de Sebastian Vettel chez Ferrari
L'histoire a fini de s'écrire pour Sebastian Vettel chez Ferrari. En mai dernier, le pilote arrivé quadruple champion du monde au volant de la Scuderia a annoncé son départ de l'écurie italien sans savoir où aller. Ce jeudi, il a mis un terme au suspense autour de son avenir en annonçant sa signature chez Aston Martin à compter de la saison prochaine. Ferrari, avec qui il est en contrat jusqu'à la fin du championnat, se réjouit "de savoir qu'il sera dans les environs l'année prochaine". France tv sport revient sur six dates marquantes du passage de Vettel chez Ferrari.
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♦ 29 mars 2015 : Des débuts prometteurs en Malaisie
Deuxième course de la saison et première victoire pour l'Allemand sous les couleurs de sa nouvelle écurie. Il surpasse son principal rival, Lewis Hamilton, parti en pole position au volant de sa traditionnelle Mercedes. D'autant plus que le Britannique avait gagné le Grand Prix précédent en Australie, soit une pression supplémentaire pour le pilote allemand. Mais, ses performances, à ce moment là prometteuses, lui permettent de se hisser en haut du podium tout en installant un suspens et une rivalité entre les deux pilotes.
♦ 28 mai 2017 : victoire (in)attendue à Monaco, une première depuis 2001
C'est une victoire qu'attendait l'écurie de Maranello depuis seize ans. Michael Schumacher était le dernier pilote à avoir gagné la course jusqu'au fameux 28 mai 2017. Sebastian Vettel prend les devants de la course, menée par son coéquipier Kimi Räikkönen sur les 34 premiers tours, en marge d'une stratégie discutée de Ferrari. Le Finlandais est appelé à rentrer au stand. L'allemand, devant, à moins de deux secondes de son coéquipier, ne calque pas son plan de course sur lui en maîtrisant, avec brio, les six derniers tours de circuit. Cette victoire a donc permis à Vettel, de porter son avance sur Lewis Hamilton à 25 points, soit l'équivalence d'une victoire.
♦ 22 juillet 2018 : la déception à la maison
Largement en tête à 16 tours de l'arrivée, Sebastian Vettel est contraint à l'abandon. Après avoir perdu le contrôle de sa Ferrari, le pilote allemand a foncé tout droit dans le décor à la sortie d'un virage, soulevant des premiers doutes quant à sa maîtrise de la route. Jusque là, le pilote était premier au classement du championnat du monde et pensait signer une victoire à domicile. Au lieu de ça, il abandonne pour la première fois, à l'âge de 31 ans, et offre la victoire à son rival Lewis Hamilton, pourtant parti de très loin sur la grille suite à un problème hydraulique lors des qualifications.
En rattrapant son retard, le Britannique écrit sa légende alors que Vettel signe une première rupture avec le public. Ses nombreuses prises de risques sont mal vues pars certains et sa réputation prend un coup en deux mois. Faire agiter le drapeau à damiers par-ci par-là, en trois ans, ne suffisait pas pour aller chercher le titre suprême de champion du monde, l'objectif clairement annoncé par la Scuderia.
♦ 16 septembre 2018 : Vettel cause l'abandon de Ferrari au GP de Singapour
Course catastrophique pour Ferrari ! Alors que les deux bolides de la Scuderia partent en première ligne, Vettel accroche son coéquipier Finlandais. Pris à parti par sa propre écurie, l'Allemand provoque aussi des dégâts à l'extérieur en percutant Fernando Alonso (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull), également contraints d'abandonner. Une nouvelle sortie de route qui commence sérieusement à faire gémir dans l'entourage de Sebastian Vettel.
♦ 17 novembre 2019 : Leclerc brille, Vettel s'éteint au Brésil
Vettel peine à s'installer face à son coéquipier Charles Leclerc, tout juste arrivé. Le monégasque comptait déjà deux victoires contre une pour l'Allemand, qui plus est considérée comme "offerte" par son écurie à Singapour.
Le Sebastian Vettel de Red Bull, quadruple champion du monde n'existe plus. Le pilote est effacé aux côtés de Charles Leclerc. Au Grand Prix du Brésil, Vettel, au caractère imprévisible, a tenté de doubler son coéquipier. Les deux hommes se sont touchés et ont été contraints d'abandonner. Un cauchemar pour Ferrari. Mais surtout un échec cuisant pour les deux pilotes.
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♦ 6 septembre 2020 : l'humiliation de Monza
Vettel, n'ayant pas réussi à se qualifier pour la deuxième partie des qualifications, se "contente" d'une horrible 17e position sur 20 à Monza, alors qu'il n'avait fait aucune faute et qu'il n'avait écopé d'aucune pénalité. Une journée qui a mal commencé, mais la déchéance est totale au 7e tour. Victime d'un problème de frein, le pilote est contraint, une nouvelle fois, à l'abandon, une défaillance du système de freinage ayant causé un début d'incendie. Quatre jours après, le mystère est en cours d'étude chez les Italiens.
Son histoire avec la Scuderia Ferrari s'achèvera après deux dernières années particulièrement difficiles. Le pilote pourra ainsi entamer une nouvelle page de son histoire auprès d'Aston Martin.
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