Formule 1 : démarrer vite mais finir fort, le nouvel objectif de Haas
Il va falloir faire avec eux désormais et les écuries concurrentes l’ont très vite compris : l’an passé, Haas est entré dans les points trois fois sur ses quatre premiers GP. Avant de s’écrouler. Cette année, il faudra être performant sur la durée pour l’écurie américaine.
Le Français veut poursuivre le rêve américain
Après Romain Grosjean, Haas a choisi de miser sur un pilote plus qu’intéressant en back-up avec Kevin Magnussen. L’ancien pilote de Renault vient remplacer Esteban Gutiérrez, non conservé. Souvent jugé dangereux par le paddock, le Mexicain laisse place à un Danois au CV mieux fourni (1,55 de moyenne par GP) et à la concurrence plus saine. Car si Romain Grosjean reste le n°1, des résultats sont aussi attendus côté Magnussen.
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Forcément une bonne chose pour le Français aussi, à la recherche de challenges en rejoignant ce projet et qui va donc connaître un 3e coéquipier en trois saisons. Un Romain Grosjean qui avait apporté l’intégralité des 29 points (sur 5 GP) à son équipe mais se rappelle aussi des périodes de difficulté connues sur la deuxième moitié de saison : « S’il fallait choisir, je préfèrerais commencer doucement et finir en beauté. »
Un problème, un frein ?
La faute à qui ? Ou plutôt à quoi ? Forcément de l’inexpérience pour l’écurie américaine et donc des erreurs dans la construction. L’an passé, ce sont les freins qui ont posé de gros problèmes. Cette année, l’écurie n’arrive pas à changer la donne. Romain Grosjean s’en est plaint durant les essais hivernaux et la solution est toujours inconnue.
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Ce que l’on sait, en revanche, c’est que Haas sera solide sur les autres points techniques (puissance Ferrari notamment). La réglementation 2018 sera similaire à celle de cette année et les dirigeants l’ont bien compris : « Cette année, nous aurons beaucoup plus de petites évolutions et en continu, parce qu’au début, le développement est effréné et on gagne beaucoup avec de petits changements de pièces » a confié son directeur, Günther Steiner.
A l’image de son directeur, l’écurie vise haut et très vite. En Australie, il faudra mêler la parole aux actes.
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