F1/GP d'Italie : Ferrari net favori, grosse frayeur pour Ericsson
Contrairement à ses habitudes de début de saison, la Scuderia, qui vise une première victoire sur ses terres depuis celle de l'Espagnol Fernando Alonso en 2010, n'a pas caché son jeu lors de cette première journée. Son pilote allemand Sebastian Vettel, auteur du meilleur chrono du jour lors de la deuxième séance (1 min 21 sec 105/1000), peut rêver d'un succès en rouge à Monza, après trois victoires sur le mythique tracé italien avec Toro Rosso et Red Bull. "La voiture fonctionnait bien mais je pense qu'on peut l'améliorer. Je ne suis pas encore satisfait", a-t-il estimé après avoir passé le plus clair de sa matinée au garage pour laisser travailler ses mécaniciens et enregistré une sortie de piste sans conséquence l'après-midi. "J'ai essayé et maintenant je sais ce qui ne fonctionne pas, ce qui est toujours bon à savoir, a commenté l'Allemand à ce sujet. La voiture n'a pas été trop touchée. Content d'avoir pu continuer ensuite".
Ericsson s'en sort bien
Lors de la deuxième séance, a priori plus représentative des conditions du week-end, quand la première s'est effectuée sous la pluie puis sur une piste séchante, Vettel a devancé son coéquipier finlandais Kimi Räikkönen de 270/1000. Pour Mercedes, seul le Britannique Lewis Hamilton est parvenu à rester dans le rythme, à 287/1000, quand le Finlandais Valtteri Bottas est quatrième à 698/1000. "Mes tours étaient bons mais Ferrari était un peu plus rapide, a constaté le leader du Championnat du monde. L'équipe travaille à son maximum mais il y a encore des domaines dans lesquels nous avons des déficits, donc j'espère que nous pourrons faire un pas en avant en qualifications" à 15h00 samedi.
Ericsson, qui a perdu le contrôle de sa monoplace dès l'ouverture de la deuxième séance suite à un problème de DRS, est indemne en dépit d'un choc violent et de plusieurs tonneaux. Ce volet monté sur l'aileron arrière de sa monoplace qui s'ouvre pour gagner en vitesse de pointe mais provoque une perte d'adhérence est resté ouvert au moment de freiner à l'entrée de la première chicane, au bout de la ligne droite des stands, le propulsant dans les barrières. Le Suédois est sorti seul de son cockpit avant d'être amené au centre médical, où il a passé avec succès des contrôles de précaution. Il a pu rejoindre son garage à pied, sous les hourras des spectateurs.
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