Duclos rend les armes
Pour un petit constructeur comme Sherco et un pilote semi-amateur comme Alain Duclos, un podium final sur le Dakar est presque inespéré. Ce grand bonheur, ils l'ont touché du doigt pendant une semaine. Jusqu'à Salta, le team nîmois avait la banane avec deux victoires d'étape (4e et 6e) et une 3e place confortable. Mais la terrible nouvelle de la mort d'Eric Palante a cassé le moral du bivouac. Sur la route de la Bolivie, Alain Duclos a accusé le coup. "Je ne me suis pas vraiment préoccupé de l'étape car j'avais encore le décès d'Eric (Palante) en tête, et aussi le mal de crâne avec l'altitude, avait raconté Duclos. Donc je n'étais pas vraiment dedans."
Touché au moral
Vingt minutes de perdues à Uyuni mais pas encore tout espoir de podium. "La moto va nickel, toute l'équipe Sherco a beaucoup travaillé sur la machine et ça paye", assurait Duclos. Quand la poisse s'abat sur un pilote, elle ne le lâche plus. Dès le lendemain, il connaissait sa première grosse alerte mécanique. En panne dès le début de la spéciale, il lâchait 34'49".
Fin de l'histoire
Le ver était dans le fruit de sa moto. Le moteur de la Sherco perdait une soupape entre Calama et Iquique. Arrêté au km 217, il se faisait tirer par une autre sherco, la N.63 de Francisco Errazuriz, sur 44 kilomètre. Son coéquipier le déposait au CP2 avant de poursuivre sa route. Complètement immobilisé, Alain Duclos n'avait pas d'autre choix que d'abandonner. Une voiture de son team est partie le récupérer au km 261. Pour Sherco et Duclos, le magnifique bivouac d'Iquique aura un goût amer.
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