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Duclos et Sherco, une double ambition

Difficile d’exister sur le Dakar à côté des grosses écuries comme KTM, Yamaha, Husqvarna et maintenant Honda. C’est le pari que tente Sherco avec l’un des excellents amateurs du plateau, Alain Duclos.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Alain Duclos (Sherco) sur le Dakar 2013 (FRANCK FIFE / AFP)

Le Dakar est avant tout une histoire française. S’il tend à s’internationaliser (16 % de concurrents français en 2013), il n’en reste pas moins une histoire riche avec des constructeurs au sommet dans les années 80-90 et des chefs de file actuels comme Despres ou Peterhansel. Un petit constructeur tente de perpétuer la tradition depuis quelques années : Sherco. Dans un univers ultra-concurrentiel avec KTM et Honda, le pari est osé mais il a pris corps avec un tout nouveau proto 450 dont la gestion des courses est confiée à Croco Aventures, un team inscrit sous une association loi 1901. Qui de mieux qu’Alain Duclos pour symboliser cette « petite » équipe mais talentueuse.

Un contrat de deux ans

Sur le Dakar, Alain Duclos n’est pas un inconnu. Il a déjà roulé sa bosse dans pas mal d’équipes et a toujours laissé une bonne image. Remarqué par ses  excellents résultats sur sa KTM privé du team Toni Togo, il a petit à petit changé de statut au point de devenir le porteur d’eau de Cyril Despres dans la structure officielle à partir de 2009. 6e du Dakar en 2010 le Franco-Malien est ensuite parti vivre sa vie chez Aprilia avec l’assurance de pouvoir faire sa course. Deux années de galère sur lequel Duclos n’a pas trop envie de revenir. Le motard veut toujours aller de l’avant. Pour s’épanouir à nouveau dans son sport, il signe deux années dans le team français Sherco.

Un amateur qui veut passer pro

Pour leur premier Dakar en commun, l’aventure a pris une mauvaise tournure lors de la 6e étape avec un étonnant bris de chaîne alors que l’objectif du Top 10 était dans le viseur. Résultat près de deux heures de perdues et un gros coup derrière le casque. 21e du classement général après douze étapes et une belle quatrième place à Copiapo, Duclos peut espérer revenir dans le Top 20 mais c’est une maigre consolation pour le pilote comme pour le team. Conducteur de travaux le reste de l’année, Alain Duclos croit au projet français et envisage désormais de devenir pilote à plein temps. Pas pour une reconversion mais un accomplissement.

Vidéo : Alain Duclos se confie à notre reporter Xavier Richard

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