Despres et Peterhansel gardent un œil sur le classement moto
Ne cherchez pas le numéro 1 dans le parc fermé, il n’y est pas. Marc Coma retiré des motos et passé à la direction de course, on lui cherche un successeur. Un an après le départ de Cyril Despres, lui chez Peugeot pour s’essayer à l’auto, c’est un trait tiré sur dix ans de Dakar où les deux pilotes ont trusté les victoires sur leur KTM. Du baquet de sa 2008 DKR 16, Despres n’oublie pas d’où il vient et a juré de jeter un œil tous les soirs sur les classements moto. S’il refuse de donner le nom d’un favori, il s’attend à un match très serré en anciens porteurs d’eau et jeunes lames aux dents acérées. « Avec Marc, on sera deux spectateurs attentifs, assure-t-il. Ça fait dix ans qu’on squatte les premières places. Cette année, ce sera très ouvert en terme de marques et de pilotes. Il y a des pilotes d’expérience qui vont un peu moins vite et des supers rapides qui ont moins d’expérience et au milieu une Laia Sanz exceptionnelle. »
"Le Dakar le plus ouvert de l'histoire"
Recordman des victoires (6 à moto et 5 en auto), Stéphane Peterhansel s’extasie à l’avance d’une course qui, quoi qu’il arrive, marquera l’histoire du Dakar. Une nouvelle ère est sur le point de débuter. « Ce sera une course hyper intéressante, explique Monsieur Dakar La plus ouverte qu’on ait jamais connue. Il y a une dizaine de pilotes qui sont capables de gagner ou qui pensent pouvoir le gagner. » Lui aussi ne s’aventure pas dans le jeu des pronostics. Trop compliqué. Evidemment son cœur balance pour Yamaha dont il a été l’un des pilotes emblématiques et qui repart sur un nouveau projet avec Helder Rodriguez comme pilote de pointe. En revanche, « Peter » est inquiet quant au rythme soutenu que les plus audacieux ne vont pas manquer d’imprimer dès le prologue. « Ça risque de partir sur les chapeaux de roues, craint-il. Je croise les doigts pour qu’il n’y ait pas d’accident. Faudrait pas que les pilotes se fassent mal. »
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