Dakar : co-pilote de Nasser Al-Attiyah, Matthieu Baumel s'attend à "transpirer un peu"
"Nous sommes ici depuis le 5 décembre. Le réveillon ? C’était une soirée comme une autre. On s’est fait un petit resto argentin, en souvenir ! On est arrivé à notre poids de forme. Bon, après trois semaines, peut-être un peu moins (rires) !!!" A peine le temps de digérer que Nasser Al-Attiyah gagne le prologue, devant trois autres Toyota. Le tout jeune quinqua (le qatari a fêté ses 50 printemps le 21 décembre, ndlr) signe sa 36e victoire d’étape. Et pour son copilote ?
"Je n’en ai aucune idée !!! 10 ? 12 peut-être ? Ça fait une de plus en tout cas ! J’aurais peut-être préféré finir 2e ou 3e car là, demain, je vais transpirer un peu ! (la Toyota n°301 ouvrira la piste au départ de la première "vraie" spéciale). En plus il fait chaud, 35/36°, beaucoup plus que l’an dernier ! Si on peut perdre entre trois et cinq minutes, ce sera parfait. Tactiquement, pour la suite, ce serait pas mal."
Nasser roule plus vite que la tablette !
"On a conservé le châssis du Dakar 2020. A bord, Nasser roule beaucoup plus vite que la tablette (cette saison, la tablette numérique remplace le traditionnel road book papier, Ndlr) !!! Il faut être bien réveillé et beaucoup anticiper l’annonce des notes. Le temps paraît très long entre l’impulsion sur la télécommande et le changement de notes. Je ne suis pas encore parfaitement rodé."
Joint au pied du podium de présentation, Matthieu Baumel a eu tout le temps de détailler - et d’apprécier – la grande nouveauté de ce Dakar 2021 : le BRX "Hunter" de Sébastien Loeb. "Sa voiture est plus jolie en vrai qu’en photo (rires) ! C’est surtout très bien fini, les pièces sont magnifiques. Si tu les écoutes, ils te disent qu’ils vont tout casser ! Mais ça à l’air de fonctionner ! (L’alsacien et Daniel Elena ont signé le 10e temps du prologue, ndlr) Loeb devrait être rapide demain, le profil devrait lui plaire. Il faut attendre deux, trois jours pour voir vraiment leur potentiel."
"En tout cas, un grand bravo à ASO et David Castera pour le travail réalisé. Les vérifications et le contrôle technique étaient beaucoup plus fluides. On n’a pas à se plaindre. L’ambiance est un peu spéciale, on perd un peu l’esprit, les frissons liés au premier briefing mais être là, c’est déjà un petit miracle."
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