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Dakar 2018 : les 5 temps forts du parcours

Le Dakar cuvée 2018 qui débute 6 janvier s'annonce relevé. Parmi les 14 étapes du parcours, voici cinq gros morceaux où les favoris peuvent faire la différence.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Les dunes de sable du Pérou

2e étape (Pisco-Pisco) : Antipasti pour copilotes

Après avoir goûté au célèbre Pisco Sour en guise de bienvenue à Lima, la capitale du Pérou, les concurrents du Dakar vont avoir droit à une version plus épicée lors de la 2e étape. Une boucle au large de Pisco avec 90% de hors-piste qui aura de quoi leur donner le tournis… Et pour une fois, les autos auront la primeur du parcours. Un cadeau empoisonné car elles n’auront plus les traces laissées par le passage des motos pour faciliter leur navigation. Les risques d’enlisements seront limités grâce à la fraîcheur matinale. En revanche, il n’est pas impossible de se perdre.

4e étape (San Juan de Marcona – San Juan de Marcona) : 100 km de sable

Il ne faudra pas se fier au départ en ligne sur la plage (par ligne de 15 pour les motos et par 4 pour les autos). La photo ne sera plus la même à l’arrivée où la fatigue se lira sur tous les visages. Après la plage, un pavé de sable immense, l’un des plus longs secteurs de ce type dans l’histoire du rallye. 100 kilomètres au total et des dunes de toutes les tailles à se mettre sous les roues. Et pour finir, un « sympathique » canyon dont l’entrée est bien cachée… Ce n’est que le début car le lendemain, rebelote dans l’autre sens pour une étape toute aussi difficile. A noter que pour ces deux étapes 4 e 5, une bifurcation sera proposée à ceux qiu en ont plein les bottes ou qui sont tout simplement attardés mais il leur en coûtera une grosse amende en temps.

8e étape (Uyuni – Tupiza) : Marathon en altitude

L’Altiplano bolivien n’a rien d’une aire de repos. L’oxygène y est plutôt rare et les galères nombreuses. Après une nuit en parc fermé sans l’aide des assistances, place à la 2e partie de l’étape marathon vers Tupiza. Les machines et les corps passeront un sérieux test dans les dunes d’altitudes, à 3 500 m au-dessus du niveau de la mer. En fin de journée, on en saura un peu plus sur la liste des prétendants à la victoire finale.

11e étape (Belen – Chilecito) : Fiambala en mode Super !

S’il faut trouver un juge de paix à ce Dakar 2018, ce sera une nouvelle fois Fiambala et ses célèbres dunes blanches. Les temps de la veille détermineront les ordres de passages. Les 25 plus rapides de chaque catégorie seront les premiers servis. Pour les autres, ce sera l’enfer. Et s’il fait chaud, ce sera l’enfer pour tous. A Fiambala, La chaleur place le curseur sur le niveau de difficulté. Si le mercure monte, cette portion de sable est très certainement la zone la plus délicate d’Argentine. Journée cruciale pour les motards qui séjourneront dans un bivouac isolé pour leur deuxième étape marathon.

12e étape (Chilecito – San Juan) : Retour à l'âge de pierre

C’est la fin d’un triptyque qui a débuté à Salta. Cette dernière partie entre Chilecito et San Juan se clôt sur une note rocailleuse. Une journée éprouvante pour les bras et les nerfs. Le coin est connu par les habitués mais les pièges sont toujours là. Le 40e Dakar pourrait bien se jouer dans un rio par 45 degrés.

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