Formule 1 : Charles Leclerc nourrit les espoirs de Ferrari avec ses performances aux essais de pré-saison
Le pilote monégasque Charles Leclerc a réalisé les meilleures performances sur la deuxième journée des essais de pré-saison.
L'écurie Ferrari n'aurait-elle plus à rougir ? Charles Leclerc, son pilote star, a réalisé les meilleurs chronos de la deuxième journée des essais hivernaux de Formule 1 jeudi à Barcelone. Il devance d'ailleurs son pote Français Pierre Gasly (AlphaTauri). Lewis Hamilton (Mercedes) figurait quant à lui à une inhabituelle, mais encore anecdotique, dernière place.
Ferrari veut retrouver sa splendeur d'antan
Du côté de Ferrari, on espère que 2022 rime avec retour des jours heureux. Les tifosis italiens, en tout cas, attendent le retour au sommet de la Scuderia depuis 2008. Une éternité pour l'écurie qui reste la plus titrée de l'histoire de la F1. Ces essais ne sont que les prémisses d'une saison bouleversée par de profonds changements réglementaires, avec de toutes nouvelles monoplaces revues de fond en comble, mais Ferrari semble bien en forme en cet hiver catalan.
Leclerc goes fastest in the afternoon session with a time of 1:19:804 #F1 pic.twitter.com/iQ7KDWvYbO
— Formula 1 (@F1) February 24, 2022
Après les deuxième et troisième temps mercredi de Leclerc et son coéquipier Espagnol Carlos Sainz, Leclerc a cette fois pris les devants. "Nous sommes toujours les outsiders, non les favoris", a nuancé Mattia Binotto, patron de l'écurie Ferrari. "Mais en tant que Ferrari, il était important pour nous de mettre l'accent et la priorité sur 2022." C'est qu'en 2021, la Scuderia avait fini 3e au classement des constructeurs, après une année catastrophique en 2020 (6e).
L'avenir sera-t-il à nouveau doré pour le cheval cabré ? "Seuls les prochains mois, et non les prochains jours, nous le diront. Il faudra au moins quatre à cinq courses pour voir le potentiel des voitures, il y a encore tellement de choses à adapter, à régler", a précisé le directeur de l'écurie.
Les voitures "rebondissent"
Au niveau technique, les voitures, plus lourdes, plus musclées, bénéficient à nouveau de l'effet de sol. Cet effet de succion, interdit dans les années 1980, "colle" les monoplaces au bitume. La F1 compte s'appuyer dessus pour permettre à une voiture suiveuse d'être moins gênée par les flux d'airs s'échappant de la voiture de devant.
Bumpy road to the top for Charles Leclerc! #F1 pic.twitter.com/Z6a5e6d3bo
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Depuis mercredi, les écuries composent avec cet effet, non sans mal : on voit en piste les voitures "rebondir", se lever et descendre légèrement. "Je pense que la plupart d'entre nous ont au moins sous-estimé ce problème", a expliqué Binotto. "Régler le problème sera assez simple", poursuit-il, mais garder autant de performance en le réparant sera "un exercice moins facile".
L'écurie Alfa Romeo, confrontée à ces problèmes, n'a pas pu effectuer autant de tours que ses concurrentes depuis mercredi. Une situation préjudiciable sachant l'importance d'enchaîner les kilomètres pour engranger les données et améliorer sa monoplace avant le début de saison.
Le tenant du titre Max Verstappen (Red Bull) n'a pas couru jeudi. Son équipier Sergio Perez a été le seul drapeau rouge de la journée, interrompant la session pour un problème de boite de vitesses.
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