24h du Mans (Qualifications) : Toyota en route pour la pole, SMP Racing reste devant Rebellion Racing
De notre envoyé spécial Quentin Ramelet.
Peu de changements, mais que d'enseignements au terme de cette deuxième session des qualifications. Sur le papier, cette 87e édition des 24h du Mans a tout pour ressembler à la précédente. Sauf que dans les faits, en sachant qu'il ne faut jamais sous-estimer la magie du Mans, tout peut arriver. Déjà, mercredi soir, le premier crash majeur - entre la Toyota n°7 et l'Oreca n°31 - rappelait à tout le monde qu'il fallait rester prudent. D'ailleurs, Mike Conway, au volant du bolide japonais au moment de la collision, a vu les commissaires lui infliger, à lui et son équipage, une pénalité de 3 minutes de stop-and-go avec sursis. Autrement dit, ils n'ont plus le droit à l'erreur.
Attention, Toyota est prévenu...
Deuxième avertissement ? La casse moteur de la Rebellion n°3 après trente minutes en piste. Alors que Thomas Laurent tenait le quatrième temps des qualifications, le jeune pilote français s'est subitement mis sur le côté. Le drapeau rouge a rapidement été déployé et la course a été interrompue pendant 23 minutes. Ce deuxième incident en deux séances de deux heures seulement nous rappellent à tous que la plus grande épreuve automobile au monde ne se joue pas seulement à la puissance et à la vitesse. Si les deux prototypes de Toyota ont encore réalisé les meilleurs temps de ces qualifications et qu'ils semblent plus favoris que jamais pour la victoire finale, nul doute qu'ils sauront se rappeler de leurs désillusions récentes... Déjà favorite en 2017 et 2016, la firme japonaise avait connu un vrai cauchemar, l'ensemble de ses voitures terminant hors-course pour des problèmes mécaniques ou des crashs...
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SMP Racing toujours plus rapide que Rebellion Racing
Quoiqu'il en soit, le trio Conway-Kobayashi-Lopez, dans leur TS050 Hybride n°7, mène les débats sans trop de difficulté (3:15.497). Il devance la n°8 de Buemi-Nakajima-Alonso d'un rien (3:15.908). En revanche, derrière, la lutte fait rage entre SMP Racing et Rebellion Racing. Et à ce jeu-là, c'est l'écurie russe qui se montre plus constante et plus rapide jusqu'ici. En effet, les deux BR Engineering entourent la Rebellion n°1 (4e, 3:17.313) puisque la n°11 de Petrov-Aleshin-Vandoorne est troisième provisoire (3:16.953) alors que la n°17 est cinquième. Ces trois-là se tiennent en moins d'une demi-seconde, c'est dire à quel point la bataille s'annonce rude derrière les deux bolides de chez Toyota...
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