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"Mon ambition, c'est de donner un peu du 'smile' aux gens" : rencontre avec Timothée Adolphe, sprinteur paralympique français et rappeur

Le quintuple champion d'Europe et double médaillé mondial est attendu aux Mondiaux d'athlétisme de Dubaï et sort un premier morceau. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Timothée Adolphe à Paris le 13 août 2019.  (DOUGLAS DE GRAAF / AFP)

Jusqu'au 15 novembre 2019, Dubaï accueille les Mondiaux d'athlétisme handisport. Timothée Adolphe est attendu dimanche 10 novembre aux séries du 400 mètres. Le sprinteur paralympique français, quintuple champion d'Europe et double médaillé mondial concourt également sur le 100 mètres et le relais. Mais cet athlète déficient visuel mais n'est pas simplement un grand sportif aveugle, c'est aussi un artiste.

Accompagné de son chien guide Jappeloup, Timothée Adolphe évoque son premier single, Olympe, sorti fin septembre 2019. En duo avec le chanteur Hector Arthur, le sprinter paralympique rappe un nouvel hymne à la détermination. "Moi, je suis venu au rap par l'écriture et du coup, le message a une valeur très importante. Mon ambition, c'est de donner un peu du smile aux gens. Si ça peut "rebooster" quelqu'un, le son est réussi."

Prendre le handicap avec autodérision 

Après la musique, le "one-man-show" est prévu fin 2020. Le Guépard Blanc de son surnom, espère sensibiliser et donner "des clés aux gens qui ne savent pas faire face à certains types de handicaps."

Je me suis dit que l'humour, ça pourrait être aussi un vecteur pour transmettre certains messages, notamment par rapport au handicap, par l'autodérision ou le biais de l'humour.

Timothée Adolphe

à franceinfo

"Ça passe beaucoup mieux, surtout quand c'est un bigleux qui se fout de la gueule, de soi et des autres bigleux, ça passe encore mieux', dit-il. 

Timothée Adolphe, artiste aux multiples casquettes ? L'adjectif ne lui déplaît pas : "Moi, j'aime bien toucher à tout, je suis quelqu'un de hyper curieux. Je ne me donne pas de limites, tout simplement," confie-t-il. Après le traumatisme des disqualifications aux 200 et 400 mètres à Londres il y a deux ans, le sprinter français l'assure : il a soif de revanche.

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