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Marathon de Paris : Milaw vainqueur, Burka remporte l'épreuve féminine

L'Ethiopien Abhra Milaw a remporté la 43e édition du Marathon de Paris en 2h07'03 à la moyenne de 19'93. Chez les femmes c'est sa compatriote Gelete Burka qui s'est imposée en 2'22''48. A noter la 4e place de Clémence Calvin, ciblée par l'antidopage, et qui a pulvérisé le record de France de la spécialité.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Autorisée à courir depuis vendredi, lorsque le Conseil d'Etat a levé sa suspension provisoire, Clémence Calvin termine 4e en 2 h 23 min 41 sec et efface le précédent record (2'24''22) de Christelle Daunay établi en 2010. Le marathon de Paris a été remporté chez les femmes par l'Ethiopienne Gelete Burka en 2'22''48. et chez les hommes par l'Ethiopien Abrha Milaw en 2'07''05, le double tenant du titre kényan Paul Lonyangata ne terminant que 3e.

Figurant dans les premiers rangs dès les premiers kilomètres d'une course rendue difficile par le froid glacial qui frappait paris ce dimanche matin, Milaw a produit son accélération au 39e kilomètre, et ni son compatriote Mengistu ni le Kenyan Lonyangata ne sont pas parvenus à le suivre. Ce dernier, double tenant du titre, ne pourra donc pas signer un triplé historique. 

Le finish a été sensiblement le même ans la course féminine, avec Gelete Burka, vice-championne du monde en 2015 sur 10.000 m, qui a décroché ses concurrentes dans les derniers instants pour s'imposer devant ses compatriotes éthiopiennes Gebru et Abreha. Clémence Calvin, décrochée par le groupe de tête mais qui n'a jamais été lâchée, a fini fort pour se hisser à la 4e place et battre le record national de la distance. 

Mais son record ne sera peut-être que provisoire: Clémence Calvin reste sous le coup d'une procédure disciplinaire de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Le dossier va maintenant être instruit, ce qui peut prendre plusieurs semaines, avant qu'elle passe devant la commission des sanctions de l'agence. Elle risque quatre ans de suspension et l'annulation de ses performances réalisées après son infraction si celle-ci est reconnue, donc de son record de France, comme le prévoient le code mondial antidopage et le code du sport en France.
 

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