Marathon de Paris : La passe de deux pour Lonyangata ?
Remporter deux fois de suite le marathon de Paris ? Lonyangata, 25 ans, est de cette trempe. "C'est un talent énorme et il est très intelligent", souligne son manager italien Federico Rosa. Fragile des tendons, le jeune homme a été préservé, sa dernière course remontant à la Corrida de Sao Paulo (5e) le 31 décembre. Appartenant à la même écurie "Rosa et associés", Chepngetich, à 23 ans, représente également une valeur d'avenir.
Sur le papier, l'Ethiopien Yemare Tsegaye a été plus vite sur les 42,195 km. Mais son chrono (2h04:48.) remonte à 2012, à l'occasion de sa victoire à Amsterdam. L'Ehiopienne Amane Gobena, deuxième (2h21:51.) du marathon de Tokyo en février 2016, apparaît comme la principale rivale de Chipngetich.
Les dames élite partiront précisément 16 minutes et 26 secondes avant leurs homologues masculins. "C'est l'écart entre les meilleurs chronos messieurs et dames sur la base de l'année 2017, en l'occurrence celui réalisé à Paris par Lonyangata (2h06 min 10 sec) et celui de Chepnegitch (2h 22 min 36 sec, à Istanbul)", explique René Auguin, agent d'athlètes et directeur du plateau.
A défaut de concurrencer Londres ou Berlin pour les dotations, et donc dans l'impossibilité d'attirer les tout meilleurs, Paris s'est construit la réputation de faire éclore les talents. A six ans des Jeux de Paris-2024, le marathon de Paris est une vitrine, une belle occasion de redécouvrir la capitale française. Le parcours va du sud-ouest au sud-est, et retour, en visitant aussi les poumons verts que sont les Bois de Vincennes et de Boulogne.
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