Lamine Diack est assuré de sa réélection
Entré dans la place à la mort de l'Italien Primo Nebiolo, au titre de 1er vice-président senior, M. Diack avait laissé entendre en 2003 à Paris qu'il briguait un mandat jusqu'en 2007, une transition en quelque sorte. Mais l'ancien spécialiste de la longueur sous le maillot français, et également homme politique de premier rang dans son pays, avait rebondi en 2007. Plus surprenant, il avait annoncé l'an dernier qu'il souhaitait prolonger son bail jusqu'en 2015, arguant de sa bonne santé et de différents chantiers à terminer.
Lamine Diack, qui met à son bilan l'avènement d'Usain Bolt, locomotive du premier sport olympique, sera ainsi à la tête de l'IAAF en 2012 pour les jeux Olympiques de Londres et surtout pour le 100e anniversaire de sa fédération qu'il entend fêter avec faste. Homme de pouvoir au long cours, M. Diack n'oublie pas de composer avec son temps. Ainsi, à compter de Daegu, où débutent samedi la 13e édition des Championnats du monde d'athlétisme, le conseil, fort toujours de 27 membres, en comptera six du genre féminin, contre seulement quatre auparavant.
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